Traditionnellement, les sociétés humaines opèrent un découpage ternaire (correspondant à trois divinités primordiales formant trois faces d'une même totalité) : Plus récemment, cette conception fortement marquée par un sens religieux de la communauté a perdu de sa pertinence. Jean-Pierre Friedman, psychologue et psychanalyste, voit dans la soif de pouvoir une névrose qui mène à assimiler le pouvoir à la vie. à obtenir de quelqu’un ce qu’il n’aurait eu sans ladite puissance. Elle en devient destructrice pour le fasciné : subjugué, le fasciné n’en est que plus docile, si nous pensons à la servitude volontaire de La Boétie ou la soif de soumission de Freud. La connaissance vient de l'expérience. La violence est quant à elle l'usage ou la mise en oeuvre d'un pouvoir, une sorte de passage à l'acte, quand le pouvoir lui-même ne nécessite le plus souvent que la menace, souvent implicite. Échange et pouvoir : philosophie de la chefferie indienne - article ; n°1 ; vol.2, pg 51-65 : L'Homme - Année 1962 - Volume 2 - Numéro 1 - Pages 51-6515 pagesSource : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation. La philosophe explique ainsi que les sociétés dites bourgeoises appuyées sur le pouvoir créeraient un nouvel homme : [Hobbes] devina que ce nouveau type humain devrait nécessairement idolâtrer le pouvoir lui-même, qu’il se flatterait d’être traité d’animal assoiffé de pouvoir, alors qu’en fait la société le contraindrait à se démettre de toutes ses forces, vertus et vices naturels, pour faire de lui ce pauvre type qui n’a même pas le droit de s’élever contre la tyrannie et qui, loin de lutter pour le pouvoir, se soumet à n’importe quel gouvernement en place et ne bronche même pas quand son meilleur ami tombe, victime innocente, sous le coup d’une incompréhensible raison d’État.(L’Impérialisme). Non pas uniquement par les élites, comme certaines doctrines tentent de l’affirmer, mais par chacun de nous sur les autres. Tle L. Tle. Les colonnes du site sont ouvertes aux contributions externes. Le présupposé en filigrane est fort : le pouvoir appelle le contrôle, et c’est pour (se) maîtriser et (se)contrôler que l’on cherche le pouvoir. Si on est paralysé par la peur, on est dans l'impossibilité. C'est le second sens qui nous intéresse. Par exemple, lorsqu'on dit que l'on peut faire quelque chose, cela veut dire que : Le pouvoir est donc proche de la question de la possibilité. – pour être soi, il faut que l’on puisse toujours plus, quitte à empiéter sur la capacité des autres. Le Pouvoir imaginaire : l'émission en replay et ses archives en réécoute sur France Culture. a ) "avoir le pouvoir de" comme capacité de faire, de créer ou de transformer. Je suis plutôt kantien en disant que le pouvoir est dans le jugement qu'on a de la beauté. Nous avons observé le désir et la fascination du pouvoir de ceux qui ne l’avaient pas (ou du moins de ceux qui croient ne pas l’avoir). Le pouvoir de l’argent nous dérange parce qu’il permet à des égoïstes d’exploiter la souffrance d’autrui. Dans un système simple, le pouvoir ne peut être que rapport de forces (force morale ou force physique). Il existe aussi différentes échelles auxquelles le pouvoir s'exerce, différents domaines dans lesquels il peut s'incarner, se déployer, se contester. concernant certaines formes d'expression, on dit simplement qu'on ne « peut pas » ; par son mode d'action (moral, physique, etc. Notamment de produire ou de transformer des objets. Ce n'est pas conformisme, mais intériorisation : on est sinon épié à chaque instant, du moins susceptible de l'être. Le pouvoir personnel, individuel, est limité par les lois de la physique et par notre condition humaine. Le pouvoir devient alors aisément un objet de désir, mais particulièrement spécial, tel que l’explique Hobbes dans le Leviathan : Celui dont les désirs ont atteint leur terme ne peut pas davantage vivre que celui chez qui les sensations et les imaginations sont arrêtées. Le tout dans les limites imposées par la réalité. « Mon nom est Légion », pourrait-il dire: partout, de tous côtés, des chefs, des appareils, massifs ou minuscules, des groupes d’oppression ou de pression, partout des voix « autorisées » qui s’autorisent à faire entendre le discours de tout pouvoir: le discours de l’arrogance. Par contre le pouvoir, lorsqu’il est « pouvoir sur », — domination — et non « pouvoir de » — puissance — est source d’aliénation. Mais qu’il porte sur des individus, cela est plus étrange. Mais même là, le mot a un pouvoir. Que le pouvoir politique ait à gérer des hommes, s’applique sur des hommes, cela peut aller de soi. Présentation. À l'échelle individuelle, avoir le pouvoir signifierait avoir la possibilité de faire. L’espace public est cet élément du « pouvoir avec » où des relations se nouent sur la base de délibérations et de décisions qui ne deviennent politiques que d’être ainsi mises en commun. A … Ainsi, le pouvoir n’est qu’un. Philosophie. Ce serait si facile, si englobant, de penser ainsi. Encore une fois, c’est le culte de la comparaison et de l’apparence qui nous font nous tourner vers les pouvoirs. Si l'on n'a pas la capacité, on ne peut pas. Etre fasciné n’est donc pas, philosophiquement, souhaitable. Mise en place du pouvoir Exemples; Un seul homme impose à une société en désordre une vision plus cohérente qui lui est personnelle et qu'il cherche à faire reconnaître. L'analyse structurelle s'est attachée à analyser la position des uns et des autres sous l'angle de la sensibilité au pouvoir (faible à forte, sur un axe de gauche à droite) et d'influence (faible à forte, sur un axe de bas en haut), ce qui conduit à voir. Il a des gardes, c’est donc qu’il a persuadé ses gardes. Mise en place du pouvoir Exemples; Un seul homme impose à une société en désordre une vision plus cohérente qui lui est personnelle et qu'il cherche à faire reconnaître. Ainsi, la résolution générale de faire de la philosophie en 2021 pourrait être plus précise et efficace en se donnant des exercices qui nous permettent de nous transformer. Consultez les programmes à venir et abonnez-vous au podcast ! On ne peut que si personne ne nous entrave le chemin. La puissance est la capacité (le pouvoir ?) Il exerce … : nous ne sommes pas des oiseaux). Pour eux le domaine de la polis était celui de la liberté, rappelle Hannah Arendt. Dans l'encyclique Sollicitudo Rei Socialis (1987), Jean-Paul II considère que la soif de pouvoir est, avec le désir exclusif du profit, l'un des éléments caractéristiques des structures de péché (péché social)[2]. Certes, dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'influencer la représentation de la réalité. Chacun, quelle que soit sa posture face au pouvoir, semble fasciné. Plusieurs hommes (donc un groupe, une faction, un parti politique) affirment représenter le peuple entier. La notion qu’il s’agit de définir, le pouvoir légitime, met en jeu deux types de références, dont il s’agit de penser la compatibilité. Au xx e siècle, nous avons constaté à quel point la pensée nationaliste, fasciste ou s’inspirant d’autres formes de doctrine totalitaire pouvait s’avérer destructive et désastreuse pour l’humanité. (…) La cause en est que l’objet du désir de l’homme n’est pas de jouir une seule fois et pendant un seul instant, mais de rendre à jamais sûre la route de son désir futur. Et le désir mimétique girardien, qui vient trianguler le désir et ainsi le renforcer dans une boucle de rétroaction, abonde dans ce sens. Si Michel Foucault a placé le sujet, la notion de pouvoir et le corps – celui de l’ouvrier, du malade, ou du supplicié – au centre de ses analyses, c’est le corps du performeur, que les techniques disciplinaires ont rendu docile, que nous étudierons ici. Ainsi jeté au regard des autres, le pouvoir est saisi, déformé, et devient une affaire d’apparences (Enthoven). ... Il faut questionner la philosophie qui doit être un acte de rebelle. On le voit, assimiler la mort du politique à la libération de l'individu est une illusion, puisqu'il existe des formes de contrôle qui se veulent apolitiques, issues des sciences humaines, et qui consistent à substituer à la volonté et à l'action humaine, toujours empreintes de contingence, un mécanisme implacable ; ou même à constituer l'homme en animal réactif, entièrement soumis à l'action exercée sur lui. Telle est la première voie à creuser pour comprendre la fascination pour le pouvoir : l’ivresse de liberté que nous donne le pouvoir est incroyable. Toutefois, si la philosophie possède le pouvoir de la parole, toutes les philosophies ne sont pas nécessairement bonnes pour l’humanité. Lisez ce Philosophie Dissertation et plus de 252 000 autres dissertation. Introduction Chez Spinoza le bonheur consiste en l’augmentation de la « puissance d’agir ». Effacé de l'article : Le pouvoir constituant est un concept contradictoire, c'est un terme impropre. On ne peut pas, par exemple, s'envoler avec ses bras. Préparez vous pour l' epreuve de Philosophie du Bac L 2001 avec l' annale : Le pouvoir et la violence qui vous permettra de vous entrainer pour le jour de votre examen Il permet de lutter contre la mort et devient ainsi un gage d’éternité. Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Julien Josset, fondateur du site. Il y a donc de nombreuses situations de pouvoir, et de multiples façons de classer l'exercice du pouvoir. C’est en effet entre nos mains que se trouve le puissant pouvoir, celui d’agir, de faire et d’être afin de construire avec les autres. A la bien connue volonté de puissance, Artemy Magun préfère la volonté de pouvoir, et insiste sur le risque que constitue le pouvoir. En philosophie le pouvoir (qui vient du verbe pouvoir qui signifie « avoir la capacité » ou « avoir la possibilité » de faire, de percevoir, etc.) Or les rhéteurs de l'Antiquité se faisaient déjà forts de réserver de fait l'exercice du pouvoir politique à leurs élèves, dans la mesure où ils maîtriseraient les techniques de la parole. Il faut viser l’unité, de manière à ce que la Cité se comporte comme un seul homme. ), par sa portée (proposition, ratification, veto, etc. Tout cela décrit un espace complexe, dans lequel chacun peut jouer certains « coups » selon sa position, qui modifie l'espace relationnel pour les autres acteurs. Le pouvoir est considéré comme légitime à la condition qu’il soit exercé dans le cadre du droit. La cohérence d'un projet politique est assurée par un pouvoir politique qui mène cette action. Deux personnes ne peuvent produire des actions à la fois simultanées et incompatibles. Ce serait surtout incomplet et incontinent. Efficacité de l'article. La cause n’en est pas toujours qu’on espère un plaisir plus intense que celui qu’on a déjà réussi à atteindre, ou qu’on ne peut pas se contenter d’un pouvoir modéré : mais plutôt qu’on ne peut pas rendre sûrs, sinon en en acquérant davantage, le pouvoir et les moyens dont dépend le bien-être qu’on possède présentement. Or le pouvoir aux élites, c’est le pouvoir des élites sur le peuple, or voilà qui est antidémocratique à souhait. À la femme, dont le domaine se confondait avec la maison, revenait l'existence purement privée. Considérer que cet intérêt tend vers la fascination est une représentation fidèle de la réalité, dès lors que la fascination « se produit, lorsque, loin de saisir à distance, nous sommes saisis par la distance, investis par elle (…) Nous sommes peut-être déjà hors du visible-invisible. Le pouvoir ne s'entend cependant pas uniquement dans une dimension verticale. Pouvoir, Puissance qu'un philosophe suisse, Philibert Secrétan, consacre à la possibilité même de de la philosophie politique, puis au dégagement de son sens. La beauté en elle même n'a rien et n'est rien. Découpage ternaire traditionnel du pouvoir politique, Analyse pragmatique des relations de pouvoir, Pouvoir économique et division du travail. Foulquié et Saint-Jean différenciaient ainsi la puissance active (« capacité ou faculté actuelles d’accéder à une certaine forme d’être ») de celle passive (« simple possibilité de devenir ce qu’on n’est pas (…), non par soi-même, mais grâce à l’intervention d’un agent extérieur »). On n'obéit pas à proprement parler à la force, puisque l'obéissance suppose reconnaissance et donc, paradoxalement, liberté. Hélas, tel que l’écrit Friedman à propos de la politique, « peu de gens comprennent et acceptent de prendre en compte l’ambiguïté humaine qui les ramènerait à leur propre fragilité ». Tel est sans doute le prix à payer. Ainsi ont pu apparaître des analyses plus pragmatiques. De fait, le pouvoir est par nature limité, et repose sur un consentement : toute relation dissymétrique reposant en partie sur l'adhésion des parties contractantes aux effets de celle-ci. Le pouvoir et les pouvoirs Le pouvoir politique, ou pouvoir souverain, s’exerce par l’entremise d’un homme ou d’une assemblée d’hommes. L'obéissance à la loi ou à la discipline militaire n'avait de sens que dans la mesure où chacun pouvait, tour à tour, commander ou obéir. Là où l'autorité peut être assimilée avec une substance, un phénomène émanant d'une instance, le pouvoir en diffère en ce qu'il met en relation des termes. S’il avait été évident à saisir, il ne présenterait que peu d’intérêt à nos yeux insatiables. Johan Leysen, Paroles paroles Les illustrations de la semaine sont signées David Ha: site internet https://davidhaillustration.com / Instagram : @dh_819. C’est le pouvoir de faire, la capacité de faire quelque chose. On distingue différentes formes de pouvoir : Enfin, certains considèrent qu'Internet, plus particulièrement les blogs, représentent un « cinquième pouvoir ». Pourtant, rien ne semble changer dans le temps, telle une permanence de l’esprit, inévitablement attiré par cet objet de désir si particulier.Dans La République, Platon estimait que « les gens de bien ne veulent gouverner ni pour des richesses ni pour des honneurs », et qu’il faut ainsi les menacer d’être gouvernés par des plus méchants. : César impose sa "dictature" à la République romaine en décomposition. « Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir » (Rousseau, Du Contrat social). Hannah Arendt, dans son analyse de Hobbes, explique d’ailleurs que ce n’est pas le pouvoir en lui-même qui est visé, mais son accumulation. Ensuite, philosopher consiste à argumenter de … Il en propose d’ailleurs une définition fondamentale, à savoir le « contrôle du sujet sur le savoir de l’autre sur lui ». Notre monde, tel que nous nous le représentons, est basé sur ce verbe devenu modalisateur. Mais les sociétés humaines sont complexes, et il existe tout un réseau d'obligations réciproques qui lient les gens, et les obligent à (ou les empêchent de) se comporter d'une certaine façon quand ils sont placés dans certaines conditions, au risque, sinon, de tout perdre ou d'être emprisonné. 1 L’individu et le pouvoir Le concept de « bio-pouvoir » dans l’œuvre de Michel Foucault Introduction Quand, comment et pourquoi le terme d’individu a-t-il fait son apparition dans le champ de la philosophie politique, dans le discours politique, dans la réflexion Mais au aussi pour le fascinant, qui portent en lui le germe de sa destruction en tant qu’idole. Citation de Alexandre Dumas, fils; Une lettre sur les choses du … Philosophie: le pouvoir 834 mots 4 pages. Définition de pouvoir Etymologie: du latin populaire potere, pouvoir. Ensuite, philosopher consiste à argumenter de manière rationnelle sur son étonnement. En clair, les schémas mentaux sur le pouvoir et la liberté sont particulièrement matérialistes, et nient le pouvoir et la liberté inhérents à notre propre existence. Les fondements du pouvoir sont aussi énigmatiques que les effets qui en découlent, parmi lesquels un jeu des apparences ou la hiérarchie entre individus qu’il fonde. ), par sa cible (la personne, ses biens, ses relations, ses déplacements, ses communications, etc. Car il faut que tout pouvoir persuade. Montesquieu dans De l’esprit des lois montre l’importance de la séparation des pouvoirs (judiciaire, ... Philosophie Tle S. Tle ES. Le serveur W3 du departement de philosophie de lUniversite du Quebec a Montreal. Montre plus Le pouvoir La légitimité du pouvoir I. Nous avons, avec le texte que nous allons voir maintenant et le suivant, les nouveautés conceptuelles principales que propose le livre Du mensonge à la violence d’Hannah Arendt en philosophie politique. Or, le terme pouvoir n'est pas très clair. Le pouvoir politique garantit la liberté = Hobbes par opposition à Rousseau pense que c'est l'Etat, le pouvoir politique qui rend l'homme libre, l'état de nature étan Ut un état de guerre. au pouvoir. Sinon, on se contente prudemment de construire sa maison plus loin. En effet, cette conception renvoie implicitement à une métaphysique de la communauté comme autonome et préexistante, alors que la dissolution du religieux fait apparaître le lien circulaire entre pouvoir et force, droit, et entité politique. Le pouvoir. Cette division semble apparaître à partir du moment où l’hominien devient faber. Le pouvoir offre une jouissance à leur âme vid(é)e pour Tocqueville. Car le mot idéologie recouvre une dualité : l'idéologie augmente l'autorité du pouvoir, en particulier politique, d'une plus-value (Ricœur). L'obéissance parfaite renferme une contradiction, dans la mesure où elle prendrait la forme d'un mécanisme, exclurait toute collaboration, toute « servitude volontaire » (La Boétie). Par un moyen ou par un autre, promesse ou menace; si les gardes refusent de… Le pouvoir du langage chez Protagoras et Gorgias: logos, pouvoir, vérité. Objectifs pédagogique terminal : L’élève sera capable d’établir la genèse, les modalités et la finalité de l’Etat. Le pouvoir du langage chez Protagoras et Gorgias: logos, pouvoir, vérité Paloma Mansilla Martín To cite this version: Paloma Mansilla Martín. (Leçon inaugurale au Collège de France). En revanche, les Grecs avaient tenté de penser la politique à partir de leur propre organisation en Cités, polis. French et Raven, psychologues sociaux, ont ainsi défini cinq composantes au pouvoir : la coercition (la possibilité de menacer), les stratégies de renforcement (la capacité de récompenser), la légitimité (liée à l’autorité et à la hiérarchie), la référence (et notamment le charisme) et enfin l’expertise (relative aux compétences). Mais le savoir réagit, réexamine, se (re)produit au fur et à mesure que le pouvoir agit et se répand. Identifiant IdRef : 027291758. Et qu'il faut donc tout mettre en œuvre pour favoriser la séparation des pouvoirs. L'ouvrier, dont le travail est mesuré par le chronomètre, n'a pas vraiment le choix de se soustraire aux exigences productivistes. Le savoir permet en effet de donner au pouvoir une assise, des racines ; quitte à le (re)définir par la suite. Le pouvoir appartient à chacun, mais il peut être usurpé. Pouvoir (philosophie) Export bibliographique. Le pouvoir appartient donc définitivement aux engagés, coutumiers de ces dissonances cognitives. Il est très aisé, dans notre langage contemporain, d’assimiler pouvoir aux élites habituelles : politiques, économiques, sociales, culturelles. Mais nous pensons bien ici au pouvoir de chacun, et en aucun cas au pouvoir de ceux qui auraient d’hypothétiques capitaux. ), par son canal (presse, parole directe, audio-visuel, etc. de l’Homme : sa liberté, son autonomie, sa responsabilité. L’outillage qu’avait développé l’hominien demandait un investissement personnel d’effort physique et de temps. Le site couvre ainsi les grandes traditions philosophiques, des présocratiques aux philosophes contemporains, tout en essayant d’apporter une lecture philosophique au champ culturel en général, qu’il s’agisse de cinéma, de littérature, de politique ou de musique. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître. Jürgen Habermas opposera cet agir communicationnel, qui permet d'interpréter en commun une situation et de s'accorder sur la conduite à tenir, à une conception technocratique de la communication, où on cherche simplement à maîtriser l'autre par le discours. Il y a donc un ensemble de conditions pour avoir le pouvoir, c'est-à-dire avoir la possibilité de faire quelque chose. L’assimilation entre pouvoir et politique n’est en effet pas récente, ni même celle entre pouvoir et puissance. C’est toute la confusion qui règne dans les esprits : l’on assimile les pouvoirs des uns à leurs possessions ou leurs possibilités matérielles (acheter, consommer, détenir, avoir accès à, etc.) Sens 1 Le pouvoir est la faculté, la capacité, la possibilité matérielle ou la permission de faire quelque chose. La lutte pour le pouvoir est au centre de la vie politique : selon les sociétés et les régimes, des partis, des factions, des clans ou des familles se battent pour prendre le pouvoir ou s'y maintenir. C'est là la suggestion d'un contre pouvoir, pouvoir de la pensée, de la raison incarnée par la philosophie dont l'œuvre est d'interrogation, d'examen, d'ironie, voire de réfutation.