Sous tension permanente, "Jusqu'à la Garde" nous ballotte tel le petit (et exceptionnel) Thomas Gioria dans cette guerre psychologique entre les deux parents pour ne jamais nous laisser indemne devant la montée en puissance des événements. Une juge lisant froidement la déclaration d'un jeune enfant qui réclame le droit de vivre avec sa mère pour échapper à son père, divers documents suggérant des violences et des menaces impossibles à établir, des avocats débitant leurs arguments péremptoires vis-à-vis du camp adverse et, au milieu de ça, deux silhouettes silencieuses, le père et la mère, que la magistrate observe au milieu des questions d'usage pour chercher à déceler à travers un geste ou un regard quelque chose qui lui permettrait d'ôter tout doute sur le poids de sa décision à venir. Pas les sanglots contenus de l'homme viril qui se donne une posture de mec sensible. Bravo et encore bravo ! Est-elle justifiée ou est-ce une manipulation de la mère envers ses enfants ? Sébastien Lifshitz, Avec Remballez Josh Brolin et votre Thanos, le meilleur méchant de l'année c'est Denis Ménochet dans le rôle de l'Autre. Lire ses 1 410 critiques, Suivre son activité Pour lui, oui, même si les séquelles seront dures à surmonter mais, pour beaucoup d'autres, ce ne sera jamais fini, ça recommencera et "Jusqu'à la Garde" refera inévitablement surface dans nos mémoires devant la triste réalité d'une situation similaire ainsi rapportée. Recrutement | Une manière très stylisée de nous les présenter sous les faux-semblants et la langue de bois juridique. Christian Petzold, réalisateur d’“Ondine”, aime ressusciter les fantômes, Sur Netflix, “Ode à Latasha” célèbre la mémoire d’une adolescente victime de l’Amérique raciste, “De beaux lendemains” sur Prime Video : le meilleur film d’Atom Egoyan, d’après le roman de Russell Banks, Sur Prime Video, la mystérieuse Mylène Farmer se dévoile (un peu), “Laëtitia”, sur France 2, “un film sur la vie, pas sur un fait divers”, “On est en direct” : nous, on n’est pas encore convaincus par la nouvelle émission de Laurent Ruquier, Jeu vidéo pour enfants : “Super Mario 3D All-Stars”, un hommage au plus mythique des moustachus, Sélection TV enfants : à voir cette semaine, Claude Halmos : “Rendre un enfant autonome, c’est l’accompagner et soutenir son moral”, Paris : Gros Bao, le Big Mamma de la cuisine chinoise est une petite déception, Helena de Laurens en direct sur Instagram, une performance entre danse et cinéma, Aux Arques, dans le Lot, le sculpteur Ossip Zadkine trouva un écrin de paix et de solitude, Face au Covid-19, ces jeunes musiciens émergents qui déchantent, Billie Holiday Story (3/3) : la longue nuit de Lady Day, Billie Holiday Story (2/3) : poudre blanche et gardénias. Une femme (Léa Drucker, déjà) y cherchait à fuir, avec ses deux enfants, la violence de son mari. Il fait de plus en plus pression sur Julien pour lui soutirer des informations, a même recours au chantage. Une belle réussite. le film de xavier legrand nous montre le combat d ' une mère qui veut éloigner ses enfants ( surtout le fils ) de son ex qu ' elle dit violent , en accord avec le fils buté contre son père ! La force de frappe de cette œuvre est puissante et magistrale. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Quentin, 26 ans, mordu de cinéma depuis le visionnage de Metropolis, qui fut à l'origine d'un véritable déclic. Dans la distribution de ce court-métrage, on trouvait Léa Drucker, Denis Ménochet et Mathilde Auneveux. Du coup, une fois le jugement délibéré, on se pose pas mal de questions, on ne comprend pas toujours les réactions des protagonistes et au fur et à mesure que le film avance, le film lève le voile sur la vraie personnalité de certains, jusqu'au final, certes attendu mais efficace. le film se termine par un moment très violent mais magistralement interprété ! Face à lui, Léa Drucker s’impose en femme dense, tétanisée parfois mais prête à parer, protectrice plus que victime, qui se cuirasse. Lire ses 1 153 critiques, Suivre son activité Comme chaque semaine ces temps-ci, peu de sorties, This error message is only visible to WordPress admins, Retrouvez-moi sur les autres réseaux sociaux, En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées, Malmkrog (Cristi Puiu, 2020) – Critique & Analyse, Tenet (Christopher Nolan, 2020) – Critique & Analyse, Akira (Katsuhiro Otomo, 1988) ★★★★ – Critique & Analyse, Dans un jardin qu’on dirait éternel (Tatsushi Omori, 2020) – Critique & Analyse, L’Espion qui m’aimait (Lewis Gilbert, 1977) – Critique & Analyse, L’Homme au pistolet d’or (Guy Hamilton, 1974) – Critique & Analyse, Vivre et laisser mourir (Guy Hamilton, 1973) – Critique & Analyse, Les diamants sont éternels (Guy Hamilton, 1971) – Critique & Analyse, Au service secret de Sa Majesté (Peter Hunt, 1969) – Critique & Analyse, Les sorties cinéma de la semaine – mercredi 23 septembre 2020, On ne vit que deux fois (Lewis Gilbert, 1967) – Critique & Analyse, Opération Tonnerre (Terence Young, 1965) – Critique & Analyse, Goldfinger (Guy Hamilton, 1964) – Critique & Analyse, Bons baisers de Russie (Terence Young, 1963) – Critique & Analyse, M'abonner à A la rencontre du Septième Art. 752 abonnés Jeunes-vieux, deux générations dans la tempête, notre dossier spécial, Carola Rackete : “Ce ne sont pas les climatosceptiques qui nous empêchent d’avancer, mais les modérés”, Léa Drucker et Denis Ménochet dans Jusqu’à la garde, de Xavier Legrand. Nul besoin de recourir à des flashbacks pour nous retranscrire le passé de ce qui fut une famille rongée par la violence, il est là, bel et bien omniprésent en permanence telle une chappe de plomb qui dicte aujourd'hui la conduite de chacun des deux anciens époux. 771 abonnés Léa Drucker et Denis Ménochet sont de retour dans les rôles principaux, pour notre plus grand plaisir. Lui-même apparaît fragilisé quand il est en présence de ses propres parents, ce qui explique peut-être en partie ses ambiguïtés et ses désirs malsains et maladroits de s’affirmer en tant que père et époux. L'engrenage de peur et de violence l'a tellement emporté sur absolument tous les autres sentiments ayant pu unir cette famille à un moment ou à un autre de leur existence qu'il ne peut y avoir qu'un chemin tragique à sens unique vers l'explosion comme issue. Bref : un film référence en la matière !! Quand il réussit à se trouver en présence de Miriam, l’étreinte qu’il lui accorde fait ressortir toute son incertitude : elle est à la fois marque d’une affection malhabile et tentative d’emprise sur sa partenaire, au point de presque l’étouffer. Antoine de Maximy, Alice Pol, Max Boublil, De Ce dernier plan me hantera pendant longtemps. Le film de Xavier Legrand est surtout un film d’atmosphère. Il y en a si peu en France des longs-métrages français de ce type qu'on aimerait bien en avoir un peu plus dans nos salles ! En abordant la question sociale et tristement banale d’un divorce violent, Xavier Legrand signe un premier long métrage exemplaire : incisif, superbement dirigé (des enfants aux parents, le casting est absolument incroyable), sur la crête en termes... Peut-être. Le plus troublant est le petit garçon qui interprète Julien, l’enfant qui se retrouve au cœur de la tourmente, instrumentalisé et martyrisé par des parents qui se déchirent. Votre abonnement CANAL vous permet de bénéficier des contenus Télérama réservés aux abonnés. Un sujet qui malheureusement doit toucher beaucoup de personnes. 713 abonnés Et puis Xavier Legrand, dont c’est le premier long métrage en tant que réalisateur, n’a pas oublié le cinéma. A ses côtés, Denis Ménochet est impressionnant dans son rôle de pervers narcissique, mélange de ce qu’on peut prendre pour de l’amour paternel et de violence qui ne demande qu’à se manifester. Il incarne une sorte de force incroyable et indomptable. Retrouvez le meilleur de Télérama avec nos quatre newsletters : La Quotidienne, Télérama Sortir Grand Paris, Télérama Soirée (abonné) et Télérama Week-end (abonné), Le film de la semaine : Léa Drucker nous parle de “Jusqu’à la garde”, “Jusqu’à ce que la mort nous sépare” : dans l’enfer de la violence conjugale. Tout tend vers le piège, l’étau se resserre peu à peu, dans un crescendo absolument terrorisant. En tête, Hotel. Subtilement, la réalisation de ce film nous conduit, petit à petit, vers la vérité ou, du moins, ce qu’on peut en percevoir. Encore une fois une idée ingénieuse de mise en scène. Un sujet tabou, délicat puisque tout le monde connaît certaines situations et peuvent être ému ! Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. J'ai chialé avec des morceaux dedans et un vieux goût de bile dans la bouche. 53 abonnés Ce premier film est un coup de maître et on ne serait pas étonné d’en voir un remake américain dans les années à venir. toutes les émotions passent par les visages et les expressions. Il est évident qu’avec "Jusqu’à la garde", un grand réalisateur est né, un réalisateur dont on va attendre les prochains films avec impatience et un peu de crainte : arrivera-t-il de nouveau à se montrer aussi proche de la perfection ? Allant toujours à l'essentiel sans jamais sacrifier aucune des ramifications que lui offre ce formidable récit (le film est d'une densité incroyable tout en ne durant que 1h30), la maîtrise formelle impressionnante dont fait preuve Xavier Legrand (on le répète, ce n'est qu'un premier film, punaise !) Le réalisateur jongle entre plusieurs styles. Dans le silence de la loi, d'une plai(e)doirie au chasseur dans la nuit, se défie un regard: à la baignoire des pleurs, Que la bête meure. 10 abonnés Ici, on aime l'esprit critique. Le suspens ne dure pas bien longtemps : la juge a tranché en faveur du père, lui accordant le droit de garde qu’il réclamait. Un, deux, trois, nous irons au... Mais ce sentiment, bien que négatif dans l’absolu, est tout à fait positif dans le cadre de l’expérience cinématographique. Après son César du meilleur court métrage et sa nomination aux Oscars, le réalisateur Xavier Legrand a décidé d’adapter son court-métrage, Avant que de tout perdre (2012), en long avec Jusqu’à la garde.Le film est un drame social sur fond de violence conjugal. Lire ses 2 249 critiques, Suivre son activité C’est le meilleur du cinéma français, élégant, puissant, universel. Xavier Legrand choisit une réalisation au plus près de ses personnages pour les mettre en valeur et nous rapprocher d’eux, dans cette même démarche de nous immerger dans un quotidien sombre et malade. En réalité, il s’agit avant tout d’un vrai thriller, très réaliste lui aussi toutefois. Découvrez toutes les formules d'abonnement à Télérama. La juge en charge du dossier accorde une garde partagée au père qu’elle considère bafoué. Le signal sonore devient de plus en plus fort, entêtant, et nous déboussole complètement. « Jusqu’à la garde » s’avère un impressionnant thriller où à chacune des peu nombreuses séquences (le film va vite), on sent que tout peut basculer. J'ai vécu ce film de façon très immersive et c'est pour une toute petite partie dû au fait que je suis père et que cette année j'ai été séparé de... Télérama vous donne les clés pour mieux comprendre et apprécier (ou non) une offre film, série, documentaire inépuisable. Film français très bien noté (4,1/5 sur AlloCiné et 7,6/10 sur SensCritique), il fait a priori partie de ces petites pépites à aller dénicher et à aller découvrir en salles. J’en avais le cœur brisé. Critique et Analyse Léa Drucker dans Jusqu’à la garde (2018) Souhaitant m’informer le moins possible au sujet du film, n’ayant vu qu’une fois la bande-annonce, je suis allé le voir en pensant assister à un pur drame social, très réaliste. Je vois que tu as apprécié ce film sur un sujet pas évident mais dont il faut parler. curieusement , le film fait la part belle aux deux rôles masculins interprétés magnifiquement par denis ménochet et thomasgioria .les rôles féminins sont plus effacés ( si l ' on excepte la scène finale pour léa drucker ) le film est un peu répétitif avec des séquences incongrues , la fête d ' anniversaire , le passage de la fille dans les toilettes ( incompréhensible ) . Il est poignant, ce gamin, rendu extrêmement émouvant grâce au jeu de Thomas Gioria et par le regard que Xavier Legrand pose sur lui. Lorsque le générique de fin est apparu sur l’immense écran de la salle 21, j’avais le souffle coupé et les larmes aux yeux, bouleversé par l’histoire qu’on venait de me raconter. Le résultat nous donne un film ultra-réaliste, qui nous prend les tripes et le cœur sans nous lâcher. Et mon objectif était de commencer par cette petite mise en garde afin que vous puissiez apprécier ce film à sa juste valeur. Il est question de la garde du fils, Julien, 11 ans, qui préfère rester chez sa mère. Préférences cookies | Le couple Besson divorce. En fait, dès son premier long métrage, Xavier Legrand s’invite à la table des grands réalisateurs, quelque part entre Pialat et Haneke. Le réalisateur a une histoire à nous raconter, une fable très intéressante et à la fois très réaliste. Jusqu'à la garde est un film dramatique français écrit et réalisé par Xavier Legrand, sorti en 2017. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Trois interprètes que l’on retrouve dans Jusqu’à la garde, premier long métrage de Xavier Legrand. Jusqu’à la garde est tout bonnement excellent. Pour la juge qui reçoit ses parents, Miriam (Léa Drucker) et Antoine (Denis Ménochet), un couple déchiré, la décision n’est cependant pas si simple à prendre. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. En effet, le réalisateur a la bonne idée de nous présenter l'histoire via la juge d'instruction, c'est à dire avec les pièces du dossier, quelques témoignages. Glaçant et crispant, Jusqu’à la garde est un film basé sur de la fiction, mais au style très réaliste, et dont le rythme et la réalisation permettent une véritable immersion, faisant réellement vivre le film. Tout se lit sur ce visage terrorisé, dépassé par des faits concrets et irrémédiables qui le dépassent... Une mise en scène minimaliste et très ingénieuse qui arrive à extraire toute la force d’une émotion sans la gâcher ni la rendre superflue… tout simplement magnifique. Et c'est qui qui va recevoir le 29ème Prix des auditeurs du Masque et la Plume dimanche ? EVA : Un film bien mystérieux – La Critique, Cinquante Nuances Plus Claires : Les adieux à Anastasia et Christian – La Critique, Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Merci pour le partage. J’étais en tout cas conquis, heureux d’avoir vu un aussi bon film alors que le cinéma français me déçoit la plupart du temps. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Heureusement, le résultat est un film d’une force exceptionnelle, un film qui coupe le souffle, qu’on reçoit comme un coup de poing. Le spectateur est très vite plongé au cœur de cette affaire à la fois sombre et réaliste, le film ne possède que très peu de temps mort. A ce jeu, Jusqu’à la garde fonctionne encore grâce à une très bonne équipe d’acteurs, entre une Léa Drucker perdue et terrorisée, le petit Thomas Gioria qui réalise une très belle prestation, et Denis Ménochet qui passe par tous les stades, entre un père de famille rustre, attendrissant, incompris et terrifiant, un personnage complexe et parfaitement retranscrit par le jeu de l’acteur. Log in as an administrator and view the Instagram Feed settings page for more details. Vous êtes connecté avec votre compte CANAL. La masse des procédures de garde d'enfant(s) tend sans doute à les rendre désormais uniformes aux yeux de ceux qui les prononcent mais le film de Xavier Legrand va nous rappeler que l'intimité d'un couple séparé sur la durée, d'une famille brisée où tous les signaux de détresse sont à leur plus haut niveau sans que personne ne s'y attarde, est cette donnée cruciale à laquelle la justice n'aura jamais accès pour avoir ce regard véritablement humain, équitable et simplement juste dans ses décisions qui devrait être motivée à la vue de chaque situation particulière... New posts will not be retrieved. On reste tétanisé de voir ses acteurs aussi justes, aussi sobres, dans une composition extrêmement difficile (Léa Drucker et Denis Ménochet), nous amener sur un sujet sensible et délicat, dont l’issue est quelquefois dramatique... La violence est d’abord étouffée. Le dénouement ne m’a certes pas plu (j’allais dire « convaincu », mais en réalité si), mais il est fort malgré tout d’une vérité, certes à laquelle certains d’entre nous ne voulons pas croire/adhérer, ou à laquelle nous voudrions substituer une écriture poétique, mais qui s’inscrit en réalité dans une vision cohérente de la vie, sinon de certaines vies (plus dures que les nôtres). Lire ses 27 critiques, Suivre son activité Politique de cookies | Retrouvez les 514 critiques et avis pour le film Jusqu’à la Garde, réalisé par Xavier Legrand avec Léa Drucker, Denis Ménochet, Thomas Gioria. Présenté à Venise (c’est pourtant du cinéma cannois selon moi), il a déjà été vendu dans de nombreux pays. Une soif qui rassemble tous les êtres humains." Lire l'avis à propos de Jusqu'à la garde, Et si le meilleur film d’épouvante de 2018 était français, dénué de sang, de zombie ou de toute référence au paranormal ? Un thème pas évident à traiter et souvent au rendu décevant. Le couple Besson divorce et se bat pour la garde de leurs deux enfants. Bravo. En évitant les superflus et en employant judicieusement une réalisation allant à l’essentiel et un rythme adapté, Xavier Legrand laisse au spectateur le temps de ressentir les choses, ce qui est très important pour vivre un film plus que de simplement le regarder. « Jusqu’à la garde » commence comme un drame judiciaire où lors d’une longue séquence dans le bureau d’une juge on nous expose les différents entre un homme et une femme en instance de divorce, notamment concernant la garde des enfants. Les plages se v, Christopher Nolan va-t-il "sauver le cinéma" ? Que ce soit par son originalité ou la force de son propos, le film à quelque chose à nous raconter et à nous transmettre. 7 abonnés Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe, Avec Mais c’est Denis Ménochet, instantanément césarisable, qui retient le plus l’attention. Dans le rôle de Miriam, Léa Drucker sait donner à son personnage le juste dosage de force et de fragilité face à la peur qui la tenaille et à son désir de protéger ses enfants. La nuance réside, finalement, principalement dans le ton que prend le film. La scène finale se regarde en apnée. Un mélange de Dunkerque et son montage, pour la forme, et d'Halloween, pour le fond. On le sait dangereux, mais ses moments de faiblesse nous charment et nous donnent envie de l’apprivoiser. Avec Lire l'avis à propos de Jusqu'à la garde, Par sa mise en scène dans laquelle l’image se fait froide et déstabilisante, Jusqu’à la Garde de Xavier Legrand se mue en un immense morceau de cinéma. Trois interprètes que l’on retrouve dans "Jusqu’à la garde", premier long métrage de Xavier Legrand. ou le suspense du "On ne sait pas" (dit Xavier Legrand), 3 Billboards, les panneaux de la vengeance (2018), Green Book : Sur les routes du sud (2019), Festival Premiers Plans d'Angers 2018 : Le Palmarès. C'est au fur et à mesure que la vérité va petit à petit éclater, mais tout en subtilité jusqu'au final extrêmement éprouvant. 68 abonnés Lire ses 1 209 critiques, Suivre son activité La juge elle-même semble tiraillée. Ce fléau — près de trois femmes en meurent chaque semaine, en France — est rarement traité au cinéma : Xavier Legrand l’aborde sous l’angle de la peur. : Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. L’avocate de Miriam décrit un Antoine particulièrement possessif et violent : cette assertion reflète-t-elle ou non la vérité ? 453 abonnés Tous les personnages sont victimes d’une situation qui les dépasse, dans laquelle ils semblent enfermés et incapables de pouvoir s’en sortir sans une explosion de violence. Et puis, finalement, à notre plus grand désarroi, le film nous fait réaliser une chose qui nous met au même niveau pitoyable que le regard aveugle de la justice des débuts : à force de croiser un déferlement sans fin d'histoires de ce genre au détour de tous les canaux d'information possibles, nous aussi, nous en venons à les traiter avec la même indifférence devant la neutralité et l'uniformité de leur retranscription, sans imaginer un seul instant tous les destins brisés qu'elles ont pu entraîner, voire gangrener pendant des années, dans leur sillage. Des films qui vous happent par surprise. Mais dès qu’il s’agit de Julien, c’est autrement compliqué. Et c’est là qu’on prend toute la dimension des enjeux du film où un père déséquilibré s’insinue dans la vie de son ex-femme et ses enfants jusqu’à l’irréparable. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n’arrive... Télérama, le site de référence des programmes TV et de l’actualité du cinéma, des séries, des médias, de la musique, des sorties culturelles... Notre sélection TV, replay, Netflix, Youtube... Xavier Legrand, comédien et réalisateur : “Le théâtre contemporain me saoule ”, Cinérama : “Le 15h17 pour Paris” et “Jusqu’à la garde”, “Jusqu'à la garde”, saisissant thriller domestique signé Xavier Legrand, Le film de la semaine : Léa Drucker nous parle de “Jusqu’à la garde”, Au Festival Télérama 2018 : “Jusqu’à la garde”, un bouleversant thriller sur la violence conjugale de Xavier Legrand. Le scénario est globalement bien écrit. Car, bien sûr, le réalisateur s’est gardé de mettre en scène des personnages trop schématiques. Ce couple est en plein divorce (malgré les tensions qui règne au sein de la famille Besson), le père va tout faire pour avoir la garde de son fils, âgé de 11 ans. Denis Ménochet apporte ce qu’il faut d’humanité à ce rôle ingrat. Des émotions fortes dans lequel personne ne ressortira indemne. L’aspect quasi-documentaire par moments, puis de fortes scènes de tension dignes d’un bon thriller, puis des séquences plus profondes et très dramatiques. », Cinexpress #152 – Jusqu’à la garde (2018), C’est l’automne ! Jusqu’à la garde, est la première réalisation pour Xavier Legrand, du moins en format long. Son titre anglais est lui aussi très beau : « Custody ». Une autre séquence marquante vient cette fois-ci, de manière répétitive, pour marquer une montée en pression des personnages. D’un côté, la mère, Miriam, ne souhaite plus que son ex-mari voit ses enfants. Un film fort qui vient d’obtenir le César du meilleur film et du meilleur scénario original. Une histoire qui finit d'une manière extraordinairement intense... du jamais vu ou presque. Le réalisateur utilise une séquence de huis clos, dans la voiture, et joue sur l’atmosphère oppressante presque palpable à ce moment-là. Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, La Femme qui s’est enfuie Bande-annonce VO, Exhibition On Screen: Frida Kahlo Bande-annonce VF. Gerard Butler face à l'apocalypse dans Greenland, Les Damnés de l’océan est une romance qui touc, Pour profiter d'un divertissement sur grand écran, Nouvelles sorties cinéma en vue ! Denis Mènochet finit par ressembler à une bête sauvage qui nous fascine. J'ai pleuré seul, avec violence. La décision que va prendre la juge a une importance capitale, et elle doit la prendre en l’espace de 20 minutes : le couple Besson a divorcé et il s’agit maintenant de savoir ce que vont devenir Julien et Joséphine, les enfants de ce couple, garde alternée ou garde exclusive pour la mère. "Jusqu'à la Garde" nous rappelle sans concession cet état de fait et nous met face à nos propres contradictions en nous permettant de retrouver ce regard devant une oeuvre fictive que l'on avait peut-être laissé de côté dans la réalité. Ou plutôt pour celle du plus jeune, Julien, puisque sa soeur a bientôt dix huit ans.. Lire l'avis à propos de Jusqu'à la garde. Critique “Jusqu'à la garde”, saisissant thriller domestique signé Xavier Legrand Vidéo Le film de la semaine : Léa Drucker nous parle de “Jusqu’à la garde”