Au début de la guerre, le Maroc disposait de chars T-54, AMX-13 et M48 Patton, de transports de troupes blindés OT-64 SKOT, M113 et AMX-VCI. Cet accord a pour but de partager le Sahara occidental entre deux tiers pour le Maroc et un tiers pour la Mauritanie[13]. Cette aide se résumera entre autres à une importante livraison de matériel militaire, à la suite des accords passés entre le Maroc et les États-Unis[12]. Enfin, en 2010, Grenade, Antigua-et-Barbuda, Saint-Kitts, le Commonwealth de la Dominique et Sainte-Lucie ont également retiré leur reconnaissance de la RASD et soutenu le projet d'autonomie présenté par le Maroc. La guerre augmenta les dépenses de défense (les effectifs de l’armée passèrent de 2 000 à 18 000 hommes entre 1976 et 1978 et représentaient 60 % du budget national à un moment où les actions du front Polisario faisaient diminuer les exportations de minerai de fer) et permit l’intervention militaire du Maroc (avec plus de 9 000 hommes stationnés dans les zones économiquement vitales du pays) et de la France. La paix des braves n’aura pas lieu, le Polisario persiste à revendiquer l'indépendance alors que le Maroc ne veut accorder qu'une autonomie interne[41]. Les véhicules survivants à ces attaques parviennent à s'échapper dans la nuit malgré les troupes mauritaniennes les encerclant![réf. Le 10 décembre 2015, le Front Polisario obtient du tribunal de 1re instance de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) l'annulation d'un accord de libre échange agricole entre le l'Union européenne et le Maroc en ce qu'il s'applique au Sahara occidental[6],[7]. Dès 1973, lors de la création du Polisario, la Libye offre des armes légères qui serviront à attaquer les premières garnisons espagnoles[5]. Le 7 novembre, une colonne forte de 50 véhicules du Polisario attaque et prend le contrôle d'un poste mauritanien au nord-est d'Atar. En 1979, Ahmed Dlimi est chargé de commander les troupes marocaines jusqu'à sa mort en 1983[Note 1], il sera remplacé par Abdelaziz Bennani. À partir de 1976, des enfants sont transférés à Cuba pour y être éduqués [19]. Ce mur provoque l'enlisement du conflit. En novembre 1987, une commission technique de l'ONU, de dix-neuf experts visite le Sahara occidental pour y enquêter sur les conditions matérielles d'un éventuel référendum[41]. Le 15 juin 1975, Hassan II déclare à Rabat que la reprise du Sahara occidental représente une question de vie ou de mort[9]. En novembre 1989, le roi Hassan II reçoit une délégation du Polisario. L'effectif de l'armée populaire de libération sahraouie est estimé en 1988 à 8 000 soldats[16]. En mai 1975, une mission de l'ONU reconnut sa légitimité, tandis que la Cour internationale de justice à la Haye arbitra en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui[2]. Dès 1974, Hassan II charge Ahmed Dlimi de commencer les premières opérations dans le but de faire pression sur l'Espagne pour qu'elle décolonise le Sahara[5]. Le 21 janvier, l'armée de l'air marocaine perd un avion, un Northrop F-5 de fabrication américaine, près d'Aïn Ben Tili et trois jours plus tard, le poste tombe aux mains du Polisario. La guerre du Sahara occidental est un épisode du Conflit au Sahara occidental entre 1975 et 1991[3] . Le 11 août 1979, plus de 3 000 hommes et 500 véhicules du Polisario attaquent la garnison de Bir Anzarane. 40 000 soldats au moins se trouvent pratiquement cloués au sol dans le sud marocain, sur le territoire de la R.A.S.D. La Mauritanie se retira, épuisée par la guerre, mais le territoire qu'elle abandonna fut annexé par le Maroc. Le 9 juin, El Ouali, le fondateur du Polisario, meurt lors d'un raid sur la capitale mauritanienne. Les Français poursuivent cette colonne du Polisario qui se disperse pour rendre la tache difficile aux Français, finalement un quart de la colonne est détruite et l'armée mauritanienne réussit à libérer 13 des siens[32]. Le Maroc est pointé du doigt pour avoir tout fait pour entraver le plan de règlement du conflit du Sahara Occidental avant de procéder à son acte « imprudent » à El Guerguerat. Hassan II charge Abdelaziz Bennani de remplacer Ahmed Dlimi au poste de commandant militaire de la zone sud, il peut également compter sur Driss Benaïssa, Mohamed Abrouk ou le colonel Britel pour terminer la construction du mur des sables[5]. Batterie de missiles sol-air libyen de fabrication soviétique. Le Maroc commence également à annexer la partie sud du Sahara. Le 25 mars 1978, une colonne mauritanienne qui bénéficie de l'appui des forces françaises en Mauritanie dans le cadre de l'opération Lamentin, intercepte des unités du Polisario vers la voie ferrée dans la région de Zouerate. En 1982, la RASD est admise à l’Organisation de l’unité africaine (OUA), dont le Maroc se retirera deux ans plus tard[12]. L'Espagne se voit contrainte d'abandonner le territoire et signe les Accords de Madrid avec le Maroc et la Mauritanie. Mais le bilan affirmé par le Front Polisario n'est pas vérifié. Le 11 décembre 1988, le Polisario abat un avion américain par erreur. Le 31 octobre 1974, les premières troupes marocaines passèrent la frontière et se dirigèrent vers Jdiriya, Haousa et Farsia, trois des avant-postes évacués par l'armée espagnole[8]. Au début de 1976, la Mauritanie contrôle théoriquement le tiers sud du Sahara et le Maroc les deux tiers nord. Le Front Polisario compte ses principaux soutiens dans les pays d'Afrique et en Amérique latine adhérant fortement au combat contre le colonialisme et le droit des peuples à l'autodétermination, et auprès de certains pays du tiers monde. [Tribune] Maroc-CAF : quand Fouzi Lekjaâ remporte une bataille diplomatique contre l’Algérie 15 mars 2021 à 12h06 | Mis à jour le 15 mars 2021 à 12h11 Un cessez-le-feu est signé le 6 septembre 1991 entre les deux parties sous l'égide de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO). La Libye avait livré ce type de missile au Polisario durant le conflit. Le 14, il commence à sécuriser la province[5]. Le 12 janvier 1978, après l'attaque du Polisario sur le poste de Choum, l'aviation française repère une colonne composée d'une trentaine de véhicules se repliant vers le nord sans avoir l'autorisation de la détruire[33]. Ils sont libérés huit mois plus tard, le 23 décembre 1977 et confiés au secrétaire général de l'ONU, Kurt Waldheim[28]. Le Front Polisario, une forme abrégée de l'espagnol Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro), connu aussi sous le nom Frelisario au début de son existence, est un mouvement politique et armé du Sahara occidental, créé en 1973 pour lutter contre l'occupation espagnole. Le 20 décembre, les troupes de Mokhtar Ould Daddah s'emparent de Tichla et de Lagouira. En 1976, les troupes marocaines totalisaient 30 000 soldats[14]. Le 6 novembre 1975, le Maroc organise une marche pacifique, nommée « Marche verte » et qui réunit 350 000 civils Marocains portant chacun un Coran et un drapeau marocain pour prendre possession du Sahara occidental[11], le coran se voulait un symbole pacifique de l’action de récupération, alors que le drapeau traduisait un signe indicateur de l’appartenance de ce territoire au Maroc[12], le général Franco de son lit de mort a donné l'ordre de ne pas tirer sur les marcheurs[5]. Cette deuxième bataille d'Amgala est la dernière bataille juste avant une guerre sans front et une guerre d'embuscade entre les principaux belligérants que sont le Maroc et le Front Polisario, l'Algérie se retirera également du conflit après cette bataille[5]. Le Maroc est désormais son principal ennemi. Le Maroc ne serait pas à l’abri d’une agression militaire de l’armée algérienne. Sur les plans politique et militaire, les soutiens au Polisario venaient notamment de l'Algérie, de Cuba, d'organisations caritatives espagnoles et de mouvements de guérilla dans d'autres pays[réf. Cela n'empêche pas le palais présidentiel à Nouakchott d'être bombardé. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Elle apportait de temps à autre un soutien du bout des lèvres à l'organisation sahraouie. Deux semaines plus tard, le 14 février, le Polisario, soutenu par l'Algérie, attaque les troupes marocaines et reprend Amgala[27]. La dernière modification de cette page a été faite le 28 mars 2021 à 23:55. La Libye avait livré ce type de missile au Polisario durant le conflit. Le rapport souligne enfin qu'« une des raisons qui ont rendu ces détournements possibles est la surestimation du nombre des réfugiés et donc des aides fournies[18]. Le 1er mai 1977, les troupes du Polisario commandées par Lahbib Ayoub attaquent la cité minière de Zouerate, où vivent plusieurs centaines de coopérants français et leurs familles; deux Français trouvent la mort et six autres sont capturés. Les pertes du Polisario entre 1975 et 1987 sont estimées à 4 000 morts[réf. La Mauritanie demande de l'aide à la France[28]. Toute l’actualité sur le sujet Maroc. nécessaire]. La présence du Polisario dans cette zone est considérée comme illégale par le Maroc car selon les accords relatifs au cessez-le-feu qui ont été signés sous l'égide de la MINURSO du 6 septembre 1991 aucun contingent militaire ne doit circuler dans cette zone. Le 9 janvier, les dernières troupes espagnoles quittent Laâyoune tandis que les troupes marocaines arrivent à Dakhla (Villa Cisneros). Après l'annonce du départ des Espagnols, il s'est opposé par les armes à l'annexion du territoire par le Maroc et la Mauritanie avant d'annoncer en février 1976 la création de la « République arabe sahraouie démocratique » (RASD). Il appartiendrait néanmoins maintenant aux parties, en conscience et responsabilité, de s'asseoir autour de la table et d'identifier ce qui dans leurs relations est la cause de la persistance de ce conflit. Batterie de missiles sol-air libyen de fabrication soviétique. Le Front Polisario a saisi à nouveau la cour de justice de l’Union européenne[12]. L'armée mauritanienne récupère un important matériel militaire. Cependant, le Tchad a retiré sa reconnaissance de la RASD le 18 mars 2006, tout comme le Cambodge le 8 août 2006, le Kenya en octobre 2006, le Cap-Vert le 31 juillet 2007 et les Seychelles le 18 mars 2008. La dernière modification de cette page a été faite le 11 avril 2021 à 14:13. Le 2 octobre, ils repoussent encore avec succès le Polisario qui tentait de prendre le contrôle de Tichla, puis le 28 les Sarahouis subissent un nouvel échec à Touagil[23]. Les partisans du Front Polisario attaquent les forces marocaines et mauritaniennes par des incursions éclairs (guérilla), car celui-ci les considère comme des forces d'occupation[12]. En fait c’est une réalisation du génie militaire marocain à 100 %[37]. Le 12, les troupes françaises ont le feu vert pour détruire une colonne estimée à 50 véhicules, à la suite de l'attaque de ces derniers contre le train minéralier qui se situe au sud de Zouerate, plusieurs soldats mauritaniens sont tués. Après avoir exprimé sa volonté de disposer d’un «siège à l’ONU», le Front Polisario a affirmé, jeudi, qu’il compte «entamer la procédure» auprès Dans les années 1980, la Yougoslavie et la Corée du Nord offrent des armes dont des SAM-6 et des SAM-7 que le Polisario utilisera en mars 1981 pour abattre un transporteur de troupes C 130, deux bombardiers F-5 et un hélicoptère. nécessaire] d'États, 32 selon le « portail du Sahara marocain », pour la plupart en Afrique ou en Amérique latine. Du 6 au 7 octobre, le Polisario attaque la garnison de Smara défendue par 6 000 soldats marocains, l'attaque est finalement repoussée. En janvier 1979, les troupes du front Polisario commandées par Lahbib Ayoub attaquent et occupent, pendant plus de cinq heures Tan-Tan avec plus de 1 700 hommes[34]. Le 4 novembre, le point d'eau de Birgandus situé à quelques kilomètres de la voie ferrée au nord de Nouadhibou est attaqué par le Polisario[30]. Les derniers combats significatifs ont lieu à Gueltat Zemmour, en octobre 1989, en janvier et en novembre 1990 où le Polisario perdra près de 100 combattants sur le terrain[5]. Mohamed Abdelaziz, alors secrétaire général du Front Polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique, meurt le 31 mai 2016 des suites d'un cancer du poumon[9]. ], au lendemain du traité de défense commun qui lie la Mauritanie au Maroc[46]. Avec le retrait de Nouakchott, le Maroc se retrouve avec un territoire de près de 270 000 km2 à sécuriser. En 2004, l'Afrique du Sud a annoncé qu'elle reconnaissait officiellement la RASD, dix ans après que Nelson Mandela s'y était engagé après la chute de l'apartheid. Parade militaire des soldats de l'Armée populaire de libération sahraouie, Des femmes soldats dans les rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie, Des combattants sahraouis dans les rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie. L'Uruguay et l'Équateur firent de même en 2005. En décembre 1975, Lahbib Ayoub et plusieurs de ses combattants mènent un raid éclair contre les premiers bataillons marocains chargés de « récupérer » le Sahara, du côté de Haouza. Pendant le déroulement de la Marche verte vers Laâyoune, l'armée marocaine réussit à pénétrer au Sahara en douce, à plus de 100 km à l’est, en « raflant » au passage les postes de Farsia, Jdiriya, Hawza et plus tard, Mahbes ils réussissent à nettoyer tout le secteur de Smara sans combats[5]. Le Front Polisario signa un traité de paix avec la Mauritanie le 5 août 1979, par lequel Nouakchott reconnaissait la RASD, tout en abandonnant ses revendications territoriales. En 1979, le Front Polisario contraint la Mauritanie à accepter un accord de paix. Le 14 janvier 2019, le Maroc et l'Union européenne ont signé, au siège du Conseil de l'Union européenne, un nouvel accord de pêche, incluant le Sahara occidental. Ces prisonniers étaient les plus anciens captifs de guerre au monde. Le 3 mai 1978, un convoi d'une quarantaine de véhicule saharaouis est accroché par l'armée mauritanienne au sud du Sahara espagnol, les Jaguars interviennent détruisant une dizaine de véhicules, le lendemain 4 mai le reste de la colonne est regroupé dans les contreforts d'une vallée et les Jaguars frappent à nouveau. Au début des années 1980, la Libye retira temporairement son soutien au Front Polisario, après avoir tenté de former une improbable union politique avec le Maroc. Il est remplacé le 9 juillet 2016 par Brahim Ghali[10]. et en Mauritanie selon les responsables du Front Polisario[46]. En août 1980, le premier mur est en construction. Le Maroc possède une armée conventionnelle, avec un matériel trop lourd pour le terrain, elle compte d’abord sur son aviation. Le Front Polisario contrôle de facto la partie du Sahara occidental qui se trouve à l'est de cette ligne de défense, qu'il appelle « zone libre » et que les Marocains appellent « zone tampon », et qui est quasiment inhabitée. En mai 1991, le roi Hassan II et le président Chadli Bendjedid se réconcilient à Oran. Une de ses conséquences sera le ralliement de 6 membres de la direction du Polisario, dont Omar Hadrami[5]. L’œuvre de Abdelaziz Bennani, Exit Hasan of Morocco: west mourns the death of another loyal servant, En nombre de morts, le conflit du Sahara occidental occupe le, Sahara Occidental, Histoire, chp 9, page 2, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_du_Sahara_occidental&oldid=181346476, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 80 % du territoire est contrôlé par le Maroc. La guerre du Sahara occidental oppose le Maroc et la Mauritanie au Front Polisario, sur le territoire du Sahara occidental. Très peu armés, leur tentative est un échec. L'Algérie retire son appui militaire et financier au Polisario[44]. Enfin, Oubi Bouchraya Bachir assure que le Front Polisario a toujours «travaillé à faciliter les démarches du CICR en vue de la libération des prisonniers de guerre marocains». En janvier 1976, l'Algérie décide de participer au conflit et s'avance jusqu'à Amgala, à plus de 300 km à l'ouest de sa frontière avec le Sahara occidental. Ce conflit aurait causé la mort de plus de 16 000 personnes. En 1976, l'armée mauritanienne était composée de 3 000 à 5 000 hommes, un an plus tard son effectif avait triplé puis en 1979 elle disposait de plus de 18 000 soldats. En 1980 ce chiffre a doublé, et est passé à 60 000[15], et en 1988 l’effectif des forces marocaines atteint plus de 150 000 hommes[16]. Au sud-ouest de Tindouf et à quelques kilomètres seulement de la frontière du Sahara occidental, le Front Polisario administre des camps de réfugiés sahraouis, où il détenait également des centaines de prisonniers de guerre marocains, certains depuis plus de vingt-cinq ans. Le 11 août, il est à Dakhla. Le Maroc contrôle 80 % du territoire du Sahara occidental, tandis que le Polisario contrôle les 20 % restants[4]. Il est remplacé par Mohamed Abdelaziz. Le Front Polisario obtient un statut d'observateur auprès de l'Internationale socialiste en 2008[5]. Dès 1979, l’idée d’un mur de défense s’impose comme une évidence pour les autorités marocaines[5]. Parade militaire des soldats de l'Armée populaire de libération sahraouie, Des femmes soldats dans les rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie, Des combattants sahraouis dans les rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie. Depuis la construction du mur des sables, le Polisario tente toujours de s'adapter à des confrontations conventionnelles auxquelles le mur, désormais achevé, l’oblige. Un avis consultatif de la Cour internationale de justice rendu public en 1975 confirme d'une part l'existence « de liens juridiques d'allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental », mais ne confirme l'existence « d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l'ensemble mauritanien d'autre part », et avalise la solution d'un référendum d'autodétermination[10]. D'initiative privée, ce séminaire a été l'occasion d'une intervention du président de la chambre professionnelle de la médiation et de la négociation qui a indiqué que les parties devaient chacune savoir ce qu'elle souhaitait livrer en héritage à leurs enfants : une situation de guerre ou une situation pacifiée et favorable à l'épanouissement de tous. Mais après que les Français ont lancé l'opération Lamentin, le Polisario est obligé de changer de tactique sur le front mauritanien pour une tactique de harcèlements et de sabotages[23]. Le 6 juin 2008, un séminaire scientifique sur la médiation a été organisé à Rabat. Le Polisario s'est formé le 29 avril 1973 à Zouerate (Mauritanie), dans le but de mettre fin à l'occupation espagnole du Sahara occidental[1]. Mais presque tous les soldats sahraouis des Tropas Nomadas et de la Police territoriale, soit au total environ un millier d'hommes bien entraînés, rejoignirent les forces du front Polisario lorsqu'ils furent renvoyés de leurs unités sur ordre du général Gomez de Salazar, fin octobre[20]. Le 10 mai 1973, après la création du Front Polisario successeur du mouvement de libération du Seguia el-Hamra et Oued ed-Dahab de Mohammed Bassiri, le Maroc crée en 1975 le Front pour la Libération et l'Unité qui attaque les garnisons espagnoles au nord de la Saguiet el-Hamra[6],[7]. Après avoir contraint la Mauritanie à le reconnaître en 1979, il s'est ensuite longuement opposé au Maroc, par une lutte armée entamée au lendemain de la marche verte, jusqu'au cessez-le-feu de 1991. La Mauritanie se retira, épuisée par la guerre, mais le territoire qu'elle abandonna fut annexé par le Maroc. Le 2 décembre 1985, l’assemblée générale de l'ONU adopte une résolution réaffirmant la nécessité de négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario. La RASD possède un gouvernement à Tindouf, dont Brahim Ghali est le président de la République. L'OLAF met aussi en évidence que « les produits d’un élevage de volailles financé par l’aide internationale sont vendus et non donnés aux réfugiés ». En avril 1987, le sixième et dernier mur, celui qui longe la frontière avec la Mauritanie est terminé. En 1976, 10 000 réfugiés sahraouis quittent le pays pour les camps de Tindouf fuyant la guerre. Les troupes marocaines ne connaissent pas le terrain où elles combattent car ses soldats sont majoritairement des « paysans du Rif ou de l'Atlas »[24]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 2010, le Venezuela, le Mexique et l'Iran ont soutenu indirectement le droit des Sahraouis à l'autodétermination, ce qui provoqua la rupture des relations diplomatiques ou l'abaissement du niveau de représentation diplomatique entre le royaume du Maroc et ces pays. nécessaire], notamment le Front révolutionnaire pour l'indépendance du Timor oriental (Fretilin), liens qui ont perduré après l'indépendance de ce territoire qui cherche à avoir des relations économiques avec le Maroc. Le 24 août 1979, la base de Lebouirate, au sud du Maroc, est prise par le Polisario qui détruit une cinquantaine de blindés. Le 16 janvier 2019, un accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne a été validé par le Parlement européen[11]. Le Polisario déclare la guerre au Maroc. Après sa création en 1973, sous la direction de son premier chef, El-Ouali Moustapha Sayed, le Front Polisario mena une série de coups de main contre des objectifs militaires, que ce soit au Sahara occidental ou sur le territoire de la Mauritanie.