Ce dieu est très tôt représenté comme un faucon debout sur ses pattes ou accroupi. La stèle rapporte ainsi un épisode de l'enfance tumultueuse d'Horus. L'Horizon est un monde liminal situé à la frontière du monde humain avec la Douât qui est le monde souterrain et nocturne[93]. Les maigres données archéologiques qui nous sont parvenues de cette lointaine époque sont d'interprétation délicate et ne peuvent guère aider à reconstituer la genèse de ce mythe[19]. Horus fut donc élevé par sa mère Isis dans les roseaux et les papyrus des marais de Chemmis dans le secret afin de le protéger de la cruauté de son oncle Seth. Harpocrate est montré debout sur un ou plusieurs crocodiles. Des animaux sacrés étaient présents dans l'enceinte sacrée car des momies de crocodiles consacrées à Sobek ont été retrouvées dans les nécropoles voisines[89]. Cet épisode mythologique est manifestement déjà connu à l'époque des Textes des pyramides car une allusion indique que Thot est issu de Seth. tes oreilles sont les fils et fille d'Atoum, Impérissable, ». Dans la série télévisée américano-canadienne Stargate SG-1 (dix saisons diffusées entre 1997 et 2007 aux États-Unis), Horus apparaît sous le nom de Heru'ur, c'est-à-dire Hor-Our (Horus l'Ancien). Des fouilles ont permis de découvrir quelques vestiges d'un édifice antérieur, des fragments datant de la XVIIe dynastie ainsi que des éléments d'un portail de la XXVe dynastie. Après avoir été enfermés par Seth dans une pyramide durant quelque trois-cents années, Horus et ses parents parviennent à s'en échapper en faisant apparaître le monument hors du sol californien[121]. — Textes des sarcophages, CT II, 345c - 346a. Des fouilles ont démontré l'existence d'un sanctuaire édifié par Thoutmôsis III durant le Nouvel Empire mais l'édifice ruiné qui nous est parvenu est toutefois plus récent. Horus est le nom grec du dieu égyptien Hor, qui signifie (Celui qui est au-dessus) ou (Celui qui est loin), un dieu à multiples facettes de la mythologie égyptienne. Toutefois son image de dieu-enfant ne se fixe que bien plus tard, au premier millénaire avant notre ère, quand les théologiens égyptiens prennent habitude d'adjoindre des figures spécifiquement enfantines aux dieux adultes. Je suis venu chasser tout mal de toi. Cet œil gauche reconstitué morceau par morceau par Thot représente la lune qui jour après jour s’accroît. une cruche-hatjès de vin en pierre-menou blanche Contrôle de la pesée par Horus. Capitale du IIe nome de Haute-Égypte, Edfou est dès l'Ancien Empire une puissante cité régionale. Comme il fut le premier Primarque a être découvert par l'Empereur il grandit aux cotés de celui-ci dès son plus jeune âge pour devenir le plus puissant des Primarques. D'une main, Horus salue son père et de l'autre, il tient la main du défunt, qui, en signe de respect, s'incline devant le roi de l'au-delà[33]. C'est lui qui commande la vie pour tous dieux et déesses, Le cinquième est dernier, « l'Enfant d'Isis », est l'Horus qui défend son père Osiris contre ses ennemis séthiens[111]. Désespérée, elle cherche de l'aide auprès des Égyptiens. L'Horus de Létopolis, « Celui qui préside à Khem », est un dieu astral assimilé à Horus l'Ancien. Le Musée du Louvre en possède une quarantaine, dont la Statue guérisseuse de Padimahès (67 cm de haut) qui figure un prêtre debout, le vêtement couvert d'inscriptions et arborant dans ses mains une petite stèle horienne[44]. La rusée Isis se dévoile alors. Selon la croyance qui veut que les rituels religieux aident le cosmos à se perpétuer, il retrouve son œil lunaire par l'offrande sacrée de l'Oudjat (aussi nommé Œil d'Horus). Ses rôles sont multiples, défenseur du pays : protecteur des garnisons frontalières, protecteur des défunts et des momies, harponneur des démons et bêtes sauvages, etc. Horus est l'une des plus anciennes divinités égyptiennes. Après la disparition d'Osiris, la couronne d'Égypte revient de droit au jeune Horus, son fils et héritier. À Médamoud, près de Thèbes dans le IVe nome, le couple divin Montou et Râttaouy a pour enfant le jeune Harparê, « Horus le Soleil ». Sa contrepartie est le dieu faucon Hor Chesemty, « Horus de l'Orient ». Les testicules de Seth symbolisent tant les aspects déchaînés du cosmos (tempête, bourrasques, tonnerre) que ceux de la vie sociale (cruauté, colère, crise, violence). Dès les origines de l'État pharaonique, Horus est la divinité protectrice de la monarchie. L'accouplement mystique d'Osiris et Isis est déjà connu des Textes des pyramides où il s'intègre dans une dimension astrale. Ce mythe cosmique a fait que le dieu a été considéré comme le patron des médecins oculistes et des harpistes, une profession exercée par des aveugles. (§ 418a) » Le texte a été publié pour la première fois en 1877 par le Russe Vladimir Golenichtchev dans une traduction en langue allemande. Transformé en oiseau-rapace, Isis s'accouple avec son défunt mari et conçoit Horus, un fils prématuré et malingre. Dans la plupart des cas, il est représenté comme un faucon, comme un homme à tête de faucon ou, pour évoquer sa jeunesse, comme un jeune enfant nu et chauve. Vers la fin de la Ire dynastie, aux alentours de -2800, en parallèle au développement de la civilisation égyptienne (diffusion de l'agriculture, de l'irrigation et de l'urbanisme), la mentalité religieuse s'infléchit et les forces divines commencent à s'humaniser. Dans les Textes des pyramides, ces quadruplés sont, entre autres, aussi connus sous les appellations d' « Enfants d'Atoum » et de « Quatre Émanations ». Dans la pensée religieuse égyptienne, le souvenir de ces roitelets a perduré sous l'expression des « Suivants d'Horus ». Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Le premier est la naissance de Thot, le dieu lunaire, né de la semence d'Horus et issu du front de Seth. Traduction de J.-Cl. Horus est l'une des plus anciennes divinités égyptiennes. Le pharaon incarne dans sa personne les « Deux Combattants », à savoir Horus de Nekhen et Seth de Noubt. En outre, tout storyboard peut être rendu "partageable", où un lien privé vers le storyboard peut être partagé en externe. — Textes des sarcophages, chap. Quels que soient son aspect et son rôle — faucon céleste, dieu créateur ou fils d’Osiris — Horus est le dieu dynastique par excellence. — Cosmogonie d'Edfou (extrait). En cette localité, cet Horus apparaît sous les traits d'un féroce lion. Le père d'Horus, Osiris, a été assassiné par Set. Les scènes montrent aux côtés de l'Horus de Bouhen, les dieux Amon-Rê, Anouket, Thot, Isis, Neith, Séchat et Montou[113]. À l'endroit où Anubis enterra les yeux émergea un vignoble sacré où Isis établit une chapelle pour rester au plus près d'eux[61]. D'après le Papyrus d'Ani, XVIIIe dynastie, British Museum. Dans son chagrin, Isis avait reconstitué les morceaux d'Osiris, et en utilisant la magie, il a été «réanimé» pour une courte période. Dans les formules magiques gravées sur les stèles (ou inscrites sur les pages des grimoires tardifs), Horus est le modèle divin de l'enfant sauvé et sauveur, car en fin de compte invincible. Le deuxième enfant Sanebouy, « Le fils des Deux Seigneurs », est le dieu Horus vénéré à Mendès et qu'Isis conçut de manière posthume en s'unissant à la momie d'Osiris[38]. Le Musée du Louvre conserve un témoin du mélange entre les traditions égyptiennes et romaines. Guilliman, Dorn, Sanguinus-Ce sont des noms que je maudis. Elle lance son harpon mais celui-ci touche malheureusement Horus. parfum de fête Celui qui remonte avant trois mois révolus, ne sera pas couronné. Traduction de Michèle Broze[60]. Elle confectionne une lance magique afin de harponner Seth pour l'obliger à émerger hors des eaux. Le terme cheni signifie « exorciser » et le chenou est une sorte de médecin-guérisseur, un exorciste chargé d'éloigner les mauvais esprits et les morts dangereux. Dans le Papyrus de Turin, ces Suivants sont magnifiés et idéalisés en voyant placée leur lignée entre la dynastie de dieux de l'Ennéade et celles des pharaons humains historiques. On ne sait toutefois pas si au bout de l'année, l'oiseau était sacrifié pour être inhumé ou s'il rejoignait ses congénères dans la volière collective[74]. Après le meurtre d'Osiris, son épouse Isis cache son fils Horus dans les marais de Chemnis situés autour de la ville de Bouto. Il remarqua l'amas de joncs et s'y posa. Horus de la Troisième Période intermédiaire, Musée du Louvre. Le dieu-enfant Harsomtous tire son nom grec de l'expression égyptienne Hor-sema-taouy qui signifie « Horus qui réunit les Deux Terres ». En Basse-Égypte, à Athribis (Xe nome), le dieu crocodile Khentykhety est assimilé à Horus sous le nom de Hor-khentykhety (Hor-Khentekhaï). Grâce à son pouvoir magique, la déesse parvient à revivifier la dépouille du dieu défunt, juste le temps d'avoir une relation sexuelle avec lui, afin de concevoir Horus. Sous les règnes conjoints de Thoutmôsis III et Hatchepsout, le dieu Horus est de retour en Égypte sous l'apparence d'un petit garçon à tête de faucon. Sous le roi Narmer, probablement le légendaire Ménès, ce conflit s'est soldé par la victoire de Nekhen. Il peut aussi être figuré sous la forme d'un lion ou d'un lion à tête de faucon[85]. Traduction de Paul Barguet[95]. En Égypte, les artistes et les religieux coptes ont été, très naturellement, influencés par le message spirituel pharaonique et par son iconographie très riche en symboles religieux. 215[92]. Heru'ur, fils de Râ et Hathor, est présenté comme un extraterrestre tyrannique et conquérant issu de la race des parasites Goa'uld — il est d'ailleurs l'un des plus puissants représentants de cette race, ayant acquis le titre de Grand Maître Goa'uld — et qui a fait main basse sur plusieurs planètes habitables dont Tagrea et Juna[n 17]. Bien plus que les Textes des pyramides et les Textes des sarcophages, assez méconnus des contemporains, le Livre des Morts, du fait de ses riches illustrations, bénéficie d'une grande notoriété auprès du grand public. De ce fait, les puissances divines sont alors exclusivement figurées sous une forme animale. Les dieux ont envoyé une lettre à Neith, la déesse de la guerre, qui a décidé qu'Horus était l'héritier, mais Rê-Horakhety, le dieu soleil, a favorisé Seth. Le guérisseur versait de l'eau sur la stèle ; en s'écoulant, le liquide se chargeait de la puissance magique des textes et dessins gravés et le praticien recueillait le liquide magique pour le donner à boire au patient tout en récitant les incantations les plus appropriées. Le but du rituel est de tenir éloignés, loin du temple, les ennemis d'Horus et de Pharaon. Il est aussi le protecteur des pharaons. Durant la période ptolémaïque, Hor-Nebsekhem ou Nebesekem, le faucon guerrier de Létopolis (capitale du IIe nome de Basse-Égypte), est aussi attesté dans le Sud, à Kôm Ombo et Panopolis (Akhmim). Son culte remonte à la préhistoire égyptienne. Elle l'a caché de Set jusqu'à ce qu'il soit assez vieux pour retourner et combattre son oncle pour le trône. Concernant Horus, durant les deux premières dynasties, la forme animale reste la règle. Le Papyrus Brooklyn rédigé à l'époque saïte livre de précieuses informations au sujet de son mythe. Dans les Textes des pyramides, l'expression Hor em iakhou, « Horus dans le rayonnement », désigne ainsi le roi défunt, devenu un dieu parmi les dieux à son entrée dans l'au-delà[3]. Horus . La vaillance et la fidélité familiale d'Horus font de ce dieu l'archétype du pharaon. Tous les storyboards sont privés et sécurisés sur le portail à l'aide d'une sécurité de fichiers de classe entreprise hébergée par Microsoft Azure. Après son méfait, Horus, prend la fuite vers le désert. Par de nombreux aspects, il ressemble à Thor de la mythologie scandinave ! Son iconographie la plus commune est très proche de celle d'Harpocrate, nu avec un doigt porté vers la bouche. De ce fait, il est probable que les patients se devaient aussi de toucher ou de caresser la divine face en signe de piété, de soumission et d'adoration[45]. Durant cette période, Isis était enceinte d'Horus avant qu'Osiris soit allé à Duat (le monde souterrain) pour son jugement par Anubis. Daumas, Hymne à Horus l'Ancien de Kôm Ombo, extraits[88]. Traduction de Paul Barguet[65]. À Kôm Ombo, il est Horus l'Ancien (Haroëris), un dieu céleste imaginé comme un immense faucon dont les yeux sont le Soleil et la Lune. Selon l'Allemand Kurt Sethe et le Français Étienne Drioton, l'investiture pharaonique est une sorte de spectacle sacré avec le nouveau souverain pour principal acteur.