Cette étude a été critiqué pour sa méthode (faire de la droite conservatrice un front uni alors que ce n'était pas le cas)[8] et de reprendre la thèse franquiste de l’illégitimité du gouvernement républicain de 1936 qui a été réactualisé par des auteurs comme Pío Moa[9]. Il y a donc un danger de cassure nationale, qu'on n'occulte pas au gouvernement central. La réforme ouvrière continue avec les mêmes méthodes. Le Parti communiste, appuyé par les Soviétiques, combat autant les dissidents républicains (la CNT et le POUM) que les nationalistes. Les troubles de février 1936 ont poussé la nation au « printemps tragique dans lequel les limites de la légalité ont été rompues ». Quand nous avons demandé la Justice, on nous a refusé la Liberté. Le caciquisme est remplacé par le dirigisme. Au cours de l'été 1930, un pacte est signé à Saint-Sébastien (connu sous le nom de Pacto de San Sebastián), entre plusieurs hommes politiques et intellectuels républicains, les socialistes et les tenants du nationalisme catalan. La Constitution de 1876, alors en vigueur, ne prévoyait évidemment pas qu'une telle consultation pût entraîner la chute de la monarchie. Les derniers articles famille royale espagnole . - Prétendant légitimiste au trône de France sous le nom d'Alphonse Ier La droite, qui avait été prise de court par la chute de la monarchie, se ressaisit et s'organisa en 1933, quand José Maria Gil-Robles parvint à rassembler dans la CEDA, autour de l’Acción Española, plusieurs autres formations (Droite régionale valencienne, agraristes, parti républicain conservateur, etc.). Comment ajouter mes sources ? 1934 L'armée n'était plus un bloc monarchiste, comme l'avait montré, le 12 décembre 1930, à Jaca, en Aragon, le soulèvement qui coûta la vie aux deux capitaines Galán et García, membres de l'Alliance militaire républicaine, ainsi qu'une tentative manquée d'officiers aviateurs, parmi lesquels Ramón Franco, le jeune frère du futur Caudillo. La montée des fascismes, la renonciation de l'Internationale communiste à une stricte application du principe de la lutte des classes favorisent partout en Europe un regroupement des gauches. Les socialistes et les républicains pensaient que le moment était venu : le 13 avril ils décrètent l'expulsion de la monarchie. Le 1er avril 1939, Francisco Franco fait diffuser depuis Burgos l'Último parte (es), communiqué de victoire déclarant que les armées nationalistes ont atteint tous leurs objectifs militaires et que la guerre est terminée. Elle commence les 17 et 18 juillet 1936 par un coup d'État militaire organisé par le général Mola avec pour chef désigné le général Sanjurjo. Le taux de participation s'éleva à plus de 67 %. Il y eut contre lui deux. Il est vrai que la droite n'avait pas eu le temps de « digérer » le changement de régime, et que beaucoup de ses électeurs s'abstinrent. Les nationalismes (notamment par l'octroi du droit de solliciter un statut d'autonomie, quoique la République n'ait pas été conçue initialement comme fédéraliste) ; L'extension du suffrage universel aux femmes et aux soldats ; La création d'un Tribunal de Garanties, pour régler les problèmes d'inconstitutionnalité ; La reconnaissance de la propriété privée, bien que l'État se soit réservé le droit de l'annuler si le bien commun l'exigeait ; La renonciation à la guerre et l'adhésion à la, Assurant un succès au nouveau régime, le ministre de Finances, le banquier catalan Carrer, fit passer le, Une assemblée régionale de toutes les communes galiciennes approuve en 1932 une proposition de Statut d'autonomie qui serait soumis à plébiscite quatre années plus tard, le. L'avènement d'une république avait réveillé tellement d'espoir chez les ouvriers et les paysans, qu'il ne fallait pas les décevoir sous peine de dissocier à nouveau une communauté aussi difficilement formée. Seul le cardinal-primat Segura, dont l'autorité était d'ailleurs fort contestée au sein de l'Église espagnole, protesta violemment. La Phalange, qui chercha d'emblée à pénétrer le monde du travail et l'Université, était à l'évidence un mouvement anti-républicain. En Espagne comme en France, l'année 1935 est marquée par un rapprochement des forces « antifascistes ». Le précédent roi d'Espagne, Juan Carlos, a bien essayé plusieurs fois : toujours repoussé, toujours annulé. Le roi Alphonse XIII, dépourvu de clairvoyance politique, mais qui n'avait rien d'un tyran, craignait des troubles ; il ne souhaitait pas (selon ses propres paroles) conserver son trône au prix d'une guerre civile et d'un bain de sang. Il admirait les institutions du pays voisin et rêvait de transformer l'Espagne selon ce modèle de société laïque, gouvernée par les lois de la démocratie bourgeoise. Autres formes du nom : Fouad Ier (roi d'Egypte, 1868-1936) Fouad I (roi d'Egypte, 1868-1936) ISNI :: ISNI 0000 0001 2121 2705 La République est proclamée. La question mérite d'être posée et d'être analysée dans le détail à partir de l'action concrète que les ministres et les diplomates républicains accomplirent à l'étranger. L'État intervient ; la production, et l'augmentation du coût de la vie, résultat de la crise économique mondiale, annulent l'effet des augmentations des salaires. Le 17 mai 1902, le roi d'Espagne Alphonse XIII, ayant atteint sa majorité de seize ans, prêta serment à la constitution devant les Cortès et prit possession effective du pouvoir suprême que sa mère exerçait à titre de régente. La fin des illusions et la marche à l'abîme. La force de leur engagement politique conduit à insister sur ces deux derniers auteurs. Ils n'avaient pas abandonné leur cabinet de travail, méditant, conseillant. Cette épreuve a changé plusieurs fois de dénomination officielle: Copa de S.M. Le coup d'État échoue : les insurgés n'arrivent pas à dominer l'ensemble du territoire. Un Gouvernement de la République espagnole en exil a été formé au Mexique, puis après 1946 en France. Le roi et lui décidèrent de sonder l'opinion en organisant des élections municipales, et non pas générales, prévues pour le mois d'avril 1931. « Ce roi, don Henri III, fut fils du roi don Jean (...) et descendant de la noble et très ancienne et claire lignée des rois goths, et, en particulier, du glorieux prince catholique Reccarède, roi des Goths en Espagne ». Celle-ci a été battue en 1933 parce qu'elle était divisée, et que les voix libertaires lui ont manqué. Les catholiques Niceto Alcala Zamora et Antonio Maura démissionnent. L'historien Joseph Pérez, entre autres, estime que, pour le chef du gouvernement, comme pour son ministre de la Justice Fernando de los Ríos, l'heure de la revanche avait sonné pour « nous, les hétérodoxes espagnols, les fils spirituels de tous ceux qui, pendant des siècles, ont vu leur liberté de conscience étranglée ». Il s'agit d'un retour du panorama politique espagnol qui mène à la victoire la gauche plurielle, battue en 1933. En janvier 1936, quand José María Gil-Robles, le chef du parti majoritaire, CEDA, demande au Président de la République de l'appeler pour former un nouveau gouvernement, le président Niceto Alcalá-Zamora préfère dissoudre les Cortès. Cette attitude agressive envers l'Église, pouvant s'expliquer par le lourd contentieux entre l'Église et les intellectuels libre-penseurs, a pour conséquence d'aggraver la polarisation de la société. Quant aux étudiants, ils attaquaient avec véhémence. À ceux qui les travaillent ? Les liens qui ont pu exister entre le dévoiement du processus électoral en février et le déclenchement de l'insurrection nationaliste en juillet de la même année fait débat entre les historiens. On ne peut parler de royaume d'Espagne que depuis l'année 1492, dite Année cruciale. La réalisation simultanée des divers éléments de son programme a pour effet de rassembler dans une opposition commune tous les adversaires permanents ou occasionnels du nouveau régime. La guerre se concentre ensuite sur l'Aragon et la Catalogne. À l’État ? L'année précédente, le général Miguel Primo de Rivera, désavoué par les commandants des régions militaires, s'est retiré et a quitté le pays. Avant l'unification espagnole []. Les conflits se succèdent pendant cette période et les positions politiques souffrent d'une radicalisation très accusée[4]: Le 14 avril 1931, la République est proclamée en Espagne, deux jours après les élections municipales qui sont interprétées comme une défaite du régime monarchiste, même si, avec 40 %, la coalition antimonarchiste n'obtient pas la majorité sur l'ensemble du territoire mais seulement dans les grandes villes. Coupe du Roi. Le futur président de la République voulait rendre hommage ainsi à tous les libéraux du XIXe siècle. 1930 mercredi 1er janvier Premier match de football opposant l’Espagne et la Tchécoslovaquie : à Barcelone, les Espagnols ont battu les Tchécoslovaques un but à zéro. Ailleurs le mouvement échoua ; un jeune capitaine de l'armée de l'Air, Ramón Franco (qui était devenu un héros national en traversant l'Atlantique Sud à bord de l'hydravion Plus Ultra) décolla de l'aérodrome des Cuatro Vientos à Madrid, avec l'intention de bombarder le palais royal, hésita et finalement largua des tracts, avant de s'enfuir au Portugal. Peu après, Antonio Machado confirmait ce choix de la modernité, aux dépens du folklore et du passé, par ce credo : « se fué toda la España de Mérimée » (« toute l'Espagne de Mérimée a disparu »). « À qui appartiennent les terres ? Fils posthume d'Alphonse XII et de Marie-Christine de Habsbourg, roi d'Espagne de 1902 à 1931. Quoique d'esprit jacobin, il savait aussi qu'il n'obtiendrait la collaboration des Catalans que par la reconnaissance de leur spécificité, voire de leur nationalité. Vainqueur : Athletic Bilbao. se connecter ... L'ÉQUIPE Coupe du roi Espagne Coupe du roi. 05/11/1932. Si des actes violents et frauduleux ont été perpétrés, c'est parce que de fait, il n'existait plus de règle de droit[11]. Nous aurions voulu faire connaître les désirs du peuple par les moyens légaux, mais cette voie nous a été barrée. Voir la liste chronologique des gouvernements de la République de 1931 à 1936. Ainsi, il choque des portions importantes de la population espagnole en interdisant aux congrégations d'enseigner à partir du 1er octobre 1933, alors qu'elles scolarisaient plus de 350 000 élèves du secondaire. De ces élections le président de la République espère donc, en jouant sur le système majoritaire, dégager une majorité de centre droit. Son exécution à Grenade, sa patrie, par les troupes franquistes, symbolise le tragique déchirement fratricide de la guerre civile. L’Acción Republicana d'Azaña, lui-même élu à Bilbao sur une liste d'union, était laminée (6 élus). Elle obtient quelque 265 sièges, alors que le centre n'avait que 148 et que la droite en obtenait seulement 60. Le nouveau chef du gouvernement n'était nullement socialiste, et avouait son ignorance du marxisme, dogme du PSOE. Les conspirateurs publient la déclaration suivante : « Un besoin passionné de Justice jaillit des entrailles de la Nation. Dès 1911, dans une conférence sur « Le problème espagnol », il avait souligné l'existence d'un lien organique entre culture et démocratie. Né en 1932, Adolfo Suarez fut la cheville ouvrière de la transition démocratique de l’Espagne après la montée sur le trône du roi Juan Carlos au décès du général Franco. C'est donc indépendamment de la forme prise par l'État que s'épanouit un printemps pour la vie de l'esprit et des arts. D'autre part, dès le mois d'août 1930, un Comité associant des républicains de diverses tendances, militants syndicaux de l'UGT (Union général des travailleurs), des socialistes tel Indalecio Prieto, des nationalistes catalans et même d'anciens monarchistes avaient conclu le « pacte de San Sebastian », qui envisageait l'installation prochaine d'une république et allait jusqu'à dresser une liste d'éventuels ministres. Les conditions dans lesquelles va se dérouler le scrutin vont au contraire favoriser la gauche. L'Espagne ne constitue en effet pas un État avant les premières années du XVIII e siècle.Jusqu'aux décrets de Nueva Planta, elle n'est qu'une expression géographique où cohabitent deux États très différents, produits d'héritages et de conquêtes, n'ayant de commun que le souverain. Plusieurs formations d'extrême droite de création récente affirmaient leur volonté de renverser la République par la violence ; à cet égard, l'événement le plus important fut la fusion du groupe de Ledesma Ramos et de celui d'Onesimo Redondo, qui donna naissance aux JONS (Juntes offensives national-syndicalistes), dont l'influence demeura cependant limitée à la Vieille-Castille et à Madrid. La Constitution républicaine précise que la richesse du pays, quel que soit le propriétaire, est subordonnée aux intérêts de l'économie nationale et pourra être nationalisée, si le besoin social l'exige. « nous, les hétérodoxes espagnols, les fils spirituels de tous ceux qui, pendant des siècles, ont vu leur liberté de conscience étranglée », gérait avec sérieux, mais trop de timidité, Il y a certes des alliances à droite comme à gauche, mais ces coalitions du premier moment ne sont pas toujours convaincantes, et cachent mal l'opposition qui existe entre les partisans d'une solution parlementaire et d'un régime autoritaire, monarchie ou dictature, « Si les prêtres et moines savaient la raclée qu'ils vont recevoir, ils sortiraient du cloître en criant liberté, liberté, liberté. Alfonso Bullón, directeur des études historiques de la CEU, défend un point de vue proche : « le gouvernement [du Front populaire] était illégitime parce qu'il ne pouvait pas maintenir l'ordre »[11]. Il mit ainsi sur pied une coalition électorale qui manquait d'homogénéité et la participation des agrariens, parti de classe, hypothéquait tout engagement authentique de la CEDA en faveur de la réforme agraire. Le Roi Alphonse XIII quitte l'Espagne. L'Espagne se tient à l'écart de la Première Guerre mondiale, ce qui lui vaut de s'enrichir et de se développer. Liste des chefs d'Etat de la France Liste des Premiers Ministres et des gouvernements Présidents du Sénat Présidents de l'Assemblée Nationale Résultats élections présidentielles Les Capétiens Les Valois Les Bourbons. La nouvelle composition des Cortès implique une rupture radicale avec le système des partis de la Monarchie. Aidé par un directeur de l'enseignement primaire, Rodolfo Llopis, il créa d'emblée 7 000 postes d'instituteur et mis en chantier 7 000 écoles nouvelles ; en même temps, il fit augmenter de 20 à 40 % les traitements très faibles des instituteurs, alors qu'un peu partout en Europe, la crise économique était prétexte à leur diminution. Le résultat ne répond pas aux objectifs des Constituants. Les drapeaux constitutionnels espagnols sont assez rares dans les meetings du PSOE, où les drapeaux républicains sont plus habituels. Une heure avant la proclamation de la République à Madrid, Francesc Macià proclamait à Barcelone la République catalane, dont les dirigeants n'avaient pas obtenu satisfaction auprès du premier gouvernement, qu'avaient dû arriver à une transaction avec les ministres de Macià [pas clair], transformant la république catalane en une Generalitat réintégrée au sein de l'État espagnol. Long temps d'une floraison culturelle étonnante, qu'on souhaiterait conserver cette image brillante : éclosion d'une pléiade d'écrivains de grand talent, de créateurs originaux, peintres, sculpteurs et musiciens ; Université dotée de maîtres prestigieux ; lancement d'une politique d'instruction publique enfin digne du passé d'un grand pays et même, des avancées d'une indispensable législation ouvrière. La réforme agraire est, à juste titre, une autre priorité du gouvernement. Espagne was an 11,155 GRT ocean liner which was built in 1909 for Compagnie Générale Transatlantique.She served as a troopship during World War I and was in service until 1932, and was scrapped in 1934. Grâce à plusieurs lois : fixation d'un salaire minimum, journée de huit heures, assurance accidents, assurance maladie, il obtient en quelques mois des Cortes une amélioration sensible de la condition ouvrière. Les anarchistes ne peuvent faire abstraction de ces engagements, et, quelles que soient leurs réserves à l'égard de la coalition de gauche, ils vont lever leur consigne d'abstention. En ce sens, l'agitation intérieure constante à laquelle elle fut soumise au cours de ces cinq années, ainsi que l'instabilité ministérielle et les changements de politique profonds en 1933 et 1936, conduisirent certainement à recréer cette impression d'oscillations continues entre l'une et l'autre option, et il est peu douteux que la politique espagnole subit dans cet intervalle des orientations très diverses, sous l'influence des affinités idéologiques divergentes des uns et des autres. Faut-il en conclure pour autant que le nouveau régime ne s'intéressa qu'aux problèmes intérieurs, accordant une attention toute particulière aux problèmes économiques et sociaux, avec notamment la réforme agraire, et qu'elle concéda un intérêt très secondaire aux affaires extérieures ? À partir de ce scrutin, le système politique de la République espagnole se dérégla complètement et l'on donne le nom de bienio negro (es) à la période 1933-1935. Coupe du Roi - Espagne - LiveScores, résultats, foot en direct, statistiques, matches et actualités BeSoccer Arrêtés alors qu'ils entraînaient leurs hommes en direction de Saragosse, les deux officiers furent fusillés pour rébellion. A la mort de l'empereur romain germanique Maximilien Ier de Habsbourg en 1519, trois concurrents sont en lice pour la couronne impériale : le roi d'Espagne Charles de Habsbourg alors âgé de 19 ans, le roi de France François Ier et l'électeur de Saxe Frédéric III. L'attitude de Sanjurjo, qui n'allait d'ailleurs pas tarder à lancer sa Sanjurjada contre le nouveau régime, est significative. Intégré par des représentants de toute une gamme de partis républicains, du Parti Socialiste, et aussi des partis républicains catalans et galiciens. En 1946, l'assemblée générale de l'ONU — sur l'injonction de Staline — recommande à ses membres de ne pas admettre en son sein l'état espagnol au motif que le régime franquiste a été établi avec l'aide des forces de l'Axe[13]. La classe politique garde donc son pouvoir, et la contestation sociale, qui ne peut s'exprimer dans les institutions traditionnelles liées à un caciquisme toujours vivace, se traduit par la violence. La dictature militaire née de la guerre reste marquée pendant des années par ses alliances, même si elle ne participe pas directement à la conflagration mondiale. La gauche et l'extrême gauche disposaient[10][source insuffisante], avec l'appoint de la formation catalane, de 278 sièges sur 473 aux Cortès, majorité confortable qui donnait à ses détenteurs l'impression trompeuse d'être maîtres du pays. Écrit par Marie-France SCHMIDT, Universalis • 1 119 mots • 3 médias Roi d'Espagne de 1975 à 2014. La loi du 17 mai 1933 qui déclara propriétés publiques les églises et autres édifices culturels ne pouvait également, dans cette conjoncture, qu'apparaître comme une provocation aux yeux de l'Église. En deux ans on avait installé en peu de mois cinq mille familles sur 90 000 hectares de terres expropriées. Azaña laisse flamber, en mai 1931, sans intervenir, une douzaine de couvents madrilènes et sévillans. 1932 Droit de vote des femmes, autonomies catalane et basque. La campagne se déroule dans un climat de violence (41 morts et 80 personnes grièvement blessées) mais les élections sont considérées comme propres malgré quelques fraudes au niveau local qui permettent au Front populaire de conforter une majorité absolue[6],[7],[8]. Au lendemain des élections, Alcalá Zamora eût dû, en dépit de son inimitié à l'égard de Gil-Robles, imposer la présence de la CEDA dans le nouveau gouvernement, mais il préféra qu'il fût dirigé par le radical Lerroux. Devant les juges, ils se défendirent en disant que le roi avait violé la Constitution en acceptant Primo de Rivera comme dictateur. Large victoire de la coalition des républicains et des socialistes, avec une participation de 65 % de l'électorat. Les divers calculs lui attribuent une avance de 15 000 voix au minimum et de 840 000 au maximum, avec des estimations intermédiaires. Rétablir l'autorité de l'État par une dictature militaire, essayer de créer, dans un cadre républicain, les conditions propres à l'établissement d'une démocratie parlementaire, ces solutions ne permettent pas de régler les problèmes de fond, ou ne les abordent que superficiellement. Le PSOE, converti à la dictature du prolétariat, croyait à la valeur du modèle russe et n'avait l'expérience suffisante pour la direction des affaires. L'appellation « roi d'Espagne » relève en fait d'un regard extérieur à la Monarchie catholique, qui ignore largement sa réalité. El Rey de 1903 à 1932, Copa del Presidente de la República de 1933 à 1936, Copa de la España Libre en 1937, Trofeo de … Cette fois encore, le PSOE, parti de la majorité arrivé en tête, ne participe pas au cabinet. « Espagnols ! D'autre part, les salaires agricoles sont en augmentation et parallèlement le chômage aussi. Après des pourparlers infructueux avec les politiciens, Alphonse XIII nomma Premier ministre un autre officier, l'amiral Aznar. L'État républicain, rejeté à la fois par les forces conservatrices, Église, armée, oligarchie, qui la jugent impuissant à maintenir l'unité de la Nation, et par, les forces populaires, qui ne voient en lui que le dernier avatar d'un État oppressif, doit faire face au terrorisme, aux affrontements armés, aux émeutes révolutionnaires. Poussé par cette vague antimonarchiste et sous les recommandations de ses plus proches collaborateurs, il part volontairement en exil, mais « oublie » d’abdiquer. Abolition de la monarchie, proclamation de la République. La propagation contagieuse du séparatisme menace de détruire « l'unité nationale », encore trop fragile. Cette réforme ne s'applique qu'aux latifundiums. Les abstentions furent nombreuses dans les zones à majorité anarchiste, mais beaucoup moins dans celles de droite. Les premiers accordent leur autonomie aux Catalans qui, en échange, s'engagèrent à soutenir une éventuelle révolution républicaine. Le taux de participation est incontestablement de loin le plus haut des deux dernières, 73 %. Mais elle est toujours juste quand domine la Tyrannie. Le 15 septembre 1923, à la suite de son coup d’État du 13 au matin en Catalogne (le pronunciamiento), le général Primo de Rivera prend officiellement le pouvoir par décret royal. Les Basques, malgré leurs positions conservatrices, se refusent à rejoindre une majorité qui vient de leur refuser toute forme d'autonomie. L'Espagne devient le lieu d'affrontement des grandes puissances et le terrain de manœuvre des grandes armées européennes. Épanouissement poétique, aussi, avec la génération de 1927 qui réconcilia avant-garde européenne et tradition formelle du Siècle d'or : Jorge Guillén et son verbe pur, Vicente Aleixandre, Pedro Salinas et l'intimité de son œuvre amoureuse, Luis Cernuda, Rafael Alberti et la virtuosité andalouse de ses premiers poèmes, Federico García Lorca (1898-1936) et son inspiration jaillissante qui puise aux sources de la tradition et de la Grenade gitane. La fraude, qui avait profité à la droite dans la plupart des consultations antérieures, profita cette fois à la gauche, quand deux victoires de la droite, dans la province de Cuenca et de Grenade, furent annulées pour cette raison. Retrouvez toutes les archives des Coupe du Roi de Football. Elles furent aussi les dernières avant la guerre civile. En vertu de ce texte, la loi fondamentale de la réforme agraire ordonne l'expropriation des terres — quelques-uns de ces propriétaires se sont expatriés avec la chute de la Monarchie, pour y installer cinquante mille paysans chaque année. Des grèves répétées s'aggravent. En France, où ses parents s'installent aux côtés de la princesse Marie Bonaparte et de son époux.. La loi de septembre de 1932, après de longues discussions, prévoit la confiscation pure et simple des terres de quelques grands d’Espagne et la expropriation partielle ou totale, moyennant indemnisation , de … 16/02/1936. Il n'y avait dans l'Espagne de 1936 qu'un embryon de classe moyenne, bien trop étroite pour assumer le rôle de guide et la responsabilité d'une transition adaptée aux circonstances du pays. 1960 Les années 1960 sont témoins de grèves, manifestations d'étudiants, attentats. Les putschistes ne veulent pas renverser la République, mais le gouvernement du Front populaire élu en février 1936. Voici la liste de tous les chefs d'Etat d'Espagne (rois, présidents) à partir de l'unification espagnole. Beaucoup d'hommes de droite, d'une affligeante myopie politique, se prétendaient catholiques, mais jetaient aux orties les encycliques pontificales dès qu'elles contrariaient leurs intérêts immédiats, et voyaient d'un œil sec l'inhumaine condition des déshérités.