Mussolini, en valorisant la romanité, souhaite asseoir sa légitimité[73]. Sa volonté de représenter la Ville de manière globale est originale par rapport à ses contemporains Italo Gismondi et Giuseppe Marcelliani[267]. Bigot ne considère pas, contrairement à Henry Lacoste, que l'urbanisme de Rome obéit à un projet avant le grand incendie de Rome de 64. Les sources ayant permis de réaliser le modèle sont numérisées[126] et leur analyse demande un long travail[360]. De 1950 à 1976 la visite s'effectue par un guide qui dispose d'une canne avec un embout, ce qui dégrade l’œuvre. La maquette située à Bruxelles a été donnée par Henry Bernard à Henry Lacoste[99], fouilleur d'Apamée[132] qui, à partir de 1955, désire installer un musée d'architecture à Bruxelles. Lanciani publie en 46 planches l'inventaire des vestiges de Rome[196] et Bigot en utilise la moitié du plan[195] à une échelle plus grande et le modifie[81]. J-C. Traditionnellement, les sept collines sont : l’Aventin, le Caelius, le Capitole, l’Esquilin, le Palatin, le Quirinal et le Viminal. En juin 1997, le 5 000e visiteur est accueilli[370]. La volonté de mise à jour est responsable de l'échec de la transformation du plan en bronze, l'entreprise Christofle étant « excédée du perfectionnisme pointilleux de Paul Bigot et du surcoût qu'il entraîne »[219]. Paul Bigot est observateur dans l'aviation durant la Première Guerre mondiale et, après le conflit, participe à la reconstruction de villes ravagées du Nord et de l'Est de la France[34]. Cette méthode d'accès aux notes donne au résultat le caractère d'une publication scientifique[37]. Cette époque est également la plus riche en sources archéologiques[37] et celle de son « apogée monumental »[328],[356]. L'archéologue italien profite des travaux de Bigot sur les habitations et opère une typologie pour les placer sur la maquette[308]. Il s'arrête du fait de la surface de son travail et du manque de place[174] mais aussi du fait du travail de mise à jour à réaliser[195]. En 1925, Bigot devient enseignant à l'École des beaux-arts, et en 1931 il est reçu à l'Institut de France[1] comme membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil d'Henri Deglane ; à ce titre il choisit alors les prix de Rome et les envois[93],[94]. L'adjonction de « restitution[s] d'ambiance » dans des annexes à leurs envois permet aux architectes de sortir de ce carcan et de présenter des scènes réalistes dont l'époque est friande, avec les œuvres de Théodore Chassériau, Jean-Léon Gérôme ou Lawrence Alma-Tadema[44]. Après les dessins et les aquarelles, la restitution de la Rome antique a pris la forme de maquettes au XXe siècle ; à partir de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle, grâce aux progrès de la technologie informatique, la restitution utilise désormais la réalité virtuelle. La maquette virtuelle permet à la fois des images fixes de restitutions, qui sont des hypothèses[363], une modélisation 3D, des animations de synthèse et des visites interactives[329],[357]. ... Grèce, développèrent le goût des arts chez les Romains, et substituèrent le luxe et l'élégance à la simplicité antique. En dépit des ouvrages qu'il a pu écrire, Bigot a peu évoqué sa méthode et ses sources[168]. L'archéologue italien profite des découvertes liées aux profondes restructurations que connaît Rome dans les années 1930[310]. Initialement circonscrit au Circus Maximus, le travail de Bigot s'étend peu à peu à une surface de plus de 70 m2. André Piganiol l'aide quelque peu dans la mise à jour de ses travaux quelques années avant son décès[100]. Source : The World Factbook. La dernière modification de cette page a été faite le 6 décembre 2020 à 22:17. Ses décisions sur la maquette sont quelquefois prématurées par rapport à la connaissance des édifices découverts[81]. Il faut aussi compter avec l'évolution rapide du matériel informatique et des logiciels, qui rend obsolète les premières réalisations, qui ont dû être refaites[121]. La restauration de la maquette ouvre une période à la fois favorable à la mise en valeur du travail de Paul Bigot et à « ouvrir de nouvelles perspectives de recherches ». juillet 2020. Elle a un rôle central lors de ces cérémonies, aux côtés d'une maquette du temple d'Auguste et de Rome d'Ancyre, lieu de découverte de la principale source des Res Gestae[84]. Le modèle 3D permet l'immersion et l'interaction[329]. Après la restauration, des fragments sont restés orphelins, provenant peut-être de travaux antérieurs de peu à l'inauguration de 1958[130]. Visiter rome en un week end. Ce premier travail suscite un grand enthousiasme car « plus expressif qu'aucun dessin » selon Bigot[25], toutefois inquiet face à l'entreprise[13]. Ce parcours permet de gérer les différentes strates historiques dans un même objet[298]. Le Plan de Rome et les travaux sont mis en avant dans des articles ou revues destinés à des publics variés[375]. Les modifications atteignent 29 modules sur 102 de l'exemplaire de Caen, soit 25 %[233]. La maquette virtuelle possède à la fois un objectif scientifique avec un accès direct aux sources[321] mais aussi pédagogique et médiatique[322] en créant « une forme d'encyclopédie numérique sur Rome »[323]. Face à l'enthousiasme que suscite ce premier travail considéré dès le départ comme « une œuvre impressionnante par l'image vivante qu'elle donne de la ville antique[22] », il se lance dans un projet qui l'occupe finalement 40 années[9]. Robert, Les belles lettres). Il modifie malgré tout le secteur dans la dernière version de son plan-relief, avec un traitement donné à la maison d'Auguste et le temple de la Vigna Barberini qui entraîne des déplacements de monuments et pose des questionnements encore actuels[259]. En outre, les travaux n'ont pas qu'une envergure scientifique, ils sont aussi « une entreprise de mise en valeur et de sauvegarde du patrimoine culturel »[324]. Le Forum Romain ou Forum de Rome (Foro Romano en italien, Forum Romanum en latin), appelé aussi Forum Magnum (« Grand Forum ») ou Forum Vetus (« Vieux Forum »), est situé dans le site archéologique le plus important de Rome, entre les collines du Capitole et du Mont Palatin.. De même, l'auteur ne représente pas de friches urbaines alors qu'elles sont attestées au IVe siècle en relation avec une contraction de la ville[218] qui s'accélère le siècle suivant. Selon Royo, l'architecte est conscient de la fragilité de son travail et il « entend […] soustraire au temps et Rome et son œuvre »[104]. À partir de la Forma Urbis, il interprète et extrapole les éléments donnés par Lanciani[195] et s'en sert également pour justifier ses choix[193]. Donc, la comparaison entre les deux travaux est possible[323]. Le travail visé est de créer « un modèle évolutif à couches chronologiques superposées »[258], peu encombrant donc par rapport à une maquette physique[258]. La confrontation des hypothèses avec la visite interactive permet de trancher pour l'une ou l'autre de ces variantes[258] et de valider scientifiquement le résultat[37],[323]. En effet, les saepti montes, signifie les collines encloses, et non les “sept collines” (qui se traduit par septem montes). Ainsi des erreurs d'orientation d'édifices n'ont pas été rectifiées, alors que l'archéologie avait avancé, en particulier celle du temple de la Paix et le temple d'Apollon du cirque Flaminius[234]. Le projet Rome Reborn a récemment dévoilé un aperçu de la dernière version de son modèle numérique 3D de la Rome antique : Rome Reborn 2.1 : A View of the Current State of the Model (October 2010). Il situe en outre les domus à péristyle au centre de Rome[250]. Des demandes d'images 3D émanant de la presse écrite et audio-visuelle ont pu être honorées : non seulement des images en relation avec le monde romain ont été réalisées, mais également sur les civilisations amérindiennes ou alors des reconstitutions d'éléments du mur de l'Atlantique[337]. L'exposition rassemble des moulages d’œuvres romaines provenant de diverses régions de l'Empire romain[75]. Bigot n'a pas réalisé une mais plusieurs maquettes[26]. Et il est certainement devenu l’un des empereurs les plus remarquables de la Rome antique. La gloire de Bigot dure jusqu'à la Seconde Guerre mondiale : l'État français commande une copie pour la Sorbonne, les États-Unis pour l'université de Philadelphie. Le cirque apparaît comme « le véritable centre du relief »[205] et est le symbole de la ville, « responsable de la naissance du relief »[76],[206]. Le Plan de Rome fait sensation en 1911 à Rome puis lors de l'exposition parisienne du Grand Palais de 1913. Selon François Hinard, Paul Bigot comptait sur ses disciples Henry Bernard, futur architecte majeur de la reconstruction de Caen, et Paul-Jacques Grillo pour poursuivre la mise à jour de son plan[104], le « compléter et continuer les changements interrompus à la déclaration de guerre[105] ». Son œuvre est donc le produit d'un « bouillonnement intellectuel »[204] et n'est pas une traduction « en trois dimensions des monuments reconstitués par d'autres »[203]. Françoise Lecocq signale dans l'arène du Grand Cirque des figurines d'Astérix et Obélix[148]. L'absence de sources tant primaires que secondaires[184] rend difficile l'appréhension de l'objet[185]. Le travail de Bigot reflète sa « vision à la fois historique, archéologique et urbaine »[290], c'est une invitation au « voyage dans le temps et dans l'espace »[291]. Selon Élisabeth Deniaux, le plan est « la traduction en images de la culture d'une époque sur la ville qui transmit au monde occidental sa civilisation »[106]. L'élève et légataire de Paul Bigot, Bernard[116], architecte de la reconstruction de la ville et plus particulièrement de l'université de Caen après 1945, entrepose la maquette à l'université de Caen, dans une pièce spécialement aménagée au sous-sol du bâtiment Droit[37] et « presque fortifée » selon Hinard[117], en accord avec le recteur Pierre Daure et le conseil de l'université[77]. La finalité est de disposer à terme d'une « encyclopédie numérique sur Rome »[37]. Les monuments antiques deviennent des « symboles de la grandeur patriotique[57] ». Ils sont un « champ de visualisation et d'expérimentation » qui permet de vérifier les éventuelles incohérences et de discuter les différentes possibilités de restitution[37]. Il remanie durant toute sa vie sa maquette au fur et à mesure que les découvertes archéologiques permettent de préciser des zones inconnues jusqu'alors, ou alors de changer les identifications proposées[228]. La maquette sert de support pédagogique pour des exposés précis et pour des présentations destinées au grand public hors temps scolaire. Il représente le centre, dont une part du Trastevere, mais exclut la caserne de la Garde prétorienne et les thermes de Dioclétien du fait de leur éloignement du centre[87], éléments qui sont présents sur la maquette de Gismondi. Un certain nombre de caisses contenant les éléments du plan de bronze sont conservées durant quelque temps au sous-sol du bâtiment Droit de l'Université de Caen avant de réintégrer ses locaux parisiens. Plan interactif de Rome. Les avantages de la maquette virtuelle sont multiples et ont été listés par Françoise Lecocq : outre l'usage de différentes échelles de visite, cette dernière peut se faire également à l'intérieur des édifices restitués ; de même, la visite a lieu dans un monde virtuel ; plusieurs niveaux chronologiques peuvent être restitués ; le modèle est « évolutif et réversible » ; les liens permettent de renvoyer aux sources ou à tout élément intéressant ; l'insertion de personnages est possible ; tous les sens peuvent être évoqués. L'université a néanmoins l'objectif à terme de restaurer le modèle[156]. Selon Jérôme Carcopino, il « retardait infiniment son départ pour Paris, de peur de trahir par une erreur ou une omission la fidélité de sa maquette[31] ». Le plan-relief fait l'objet d'un premier essai en bronze par Bertrand, puis par Christofle[24], mais cette tentative reste inachevée du fait de la Première Guerre mondiale[163] et des exigences incessantes de l'auteur de l'ouvrage[82]. 25 % de la maquette virtuelle est réalisée en 2011 au moment du partenariat avec le projet de l'université de Virginie, Rome reborn, « maquette […] plus sommaire mais complète »[37]. La numérisation du Forum Boarium a permis d'expérimenter l'interactivité et le principe des visites virtuelles mais le résultat est considéré par Fleury en 2003 comme « n'[étant] pas encore satisfaisant scientifiquement »[351]. Bigot qualifie plus tard cette première version du Plan de Rome de « bien fruste[1] ». Le projet de restitution virtuelle se développe au moment où la maquette de Bigot prend place à son emplacement définitif[131]. Les édifices encore existants en 1992 « sont rigoureusement à leur place »[180]. Le plan-relief est perçu au départ comme définitif et c'est avec les nouvelles découvertes que Bigot se rend compte de la nécessité de le mettre à jour[165]. Il exclut également le port de Rome et les horrea[215], car là n'était pas son centre d'intérêt. Elle est exposée jusqu'en 1923 contre paiement d'un droit d'entrée[69] face au forum romain et est en mauvais état au début du XXIe siècle même si partiellement exposée[70]. L'architecte français souligne l'importance de la « couleur locale » dans son ouvrage de 1942, et de la diversité des matériaux présents dans la ville[243]. L'exemplaire, retrouvé dans l'atelier de Bigot au Grand Palais[115], est donné à l'université de Caen en 1956[35]. Rome présente « l'anarchie d'une sédimentation séculaire » mais Bigot propose une lecture de la complexité de la ville[264]. Les deux concepts posent le problème du « rapport de la représentation à la réalité de l'objet figuré[16] ». Cette première version n'existe plus si ce n'est des photographies et un plan[152]. En 1937, une version du Plan de Rome est présentée à l'Exposition universelle de 1937 au palais de Chaillot[1],[94], et cette version est soit la version de Caen soit la version de Bruxelles[99]. En 2002-2003 s'engagent deux projets : Virtualia, dont l'objet est de valoriser les productions et de répondre à des commandes, et la construction d'un centre de réalité virtuelle[335]. Des partenariats sont mis en place afin de trouver une nouvelle dynamique. Les travaux contiennent également des anecdotes[299]. Le Plan de Rome n'est pas qu'un état des connaissances de la topographie de la Rome impériale, c'est aussi selon Manuel Royo « un paradoxal objet d'art, qui donne à la grandeur l'aspect de la miniature et à l'éternité le visage de l'histoire »[272]. La Curie et le temple de Portunus sont les premiers édifices à avoir été restitués[332]. Il dispose initialement d'un amphithéâtre pouvant accueillir 200 personnes[329]. L'interactivité et les liens hypertextes permettent d'accéder aux sources et de vérifier le modèle produit. Le travail de Bigot est très rigoureux et il réalise la synthèse des connaissances en procèdant également par intuition[33]. La destruction, dont l'époque n'est pas connue ni indiquée précisément, semble avoir été volontaire[160]. L'installation, inaugurée le 28 avril 1958[108], comprend alors un spectacle de type son et lumière avec éclairage sur les différents monuments représentés et munis d'explications, réalisé par l'helléniste Henri Van Effenterre et l'historien Pierre Vidal-Naquet[27]. L'« encombrante monumentalité transpose symboliquement la grandeur » de la ville[170]. L'équipe propose une restitution réaliste pour les Romains du IVe siècle, sans distinguer dans l'image produite ce qui est attesté de ce qui est supposé. Des fragments semblent encore exister à Philadelphie au début des années 2000[92]. La connaissance du Champ de Mars, zone ayant fait l'objet de plans de constructions de prestige, est parcellaire à l'époque de Bigot, même si le quartier a conservé son parcellaire antique, « [le] Champ de Mars de Bigot porte […] la marque des connaissances de son époque »[255]. L'objectif de l'équipe est de construire une restitution réaliste dans un modèle virtuel interactif. Mais le pensionnaire ne tient pas compte des remarques émises alors, du fait du soutien du directeur de l'École française de Rome[26] ; Bigot reçoit en effet le soutien de Louis Duchesne[12]. Ces parcours sont particulièrement visibles dans les premiers ouvrages publiés par Bigot à propos de sa maquette. Le Circus Maximus (ou Grand Cirque) le fascine « par sa signification historique et sociale »[18] de Romulus à Constance II[172], il est son « enfant chéri » qui domine la maquette, dont il serait « une espèce de fil conducteur »[113]. Des panneaux ayant comme thème la ville de Rome au Moyen Âge ou pendant la Renaissance, et également des panneaux sur des thèmes précis (portes, réseau urbain, aqueducs, etc.) Il est lauréat du prix de Rome en architecture en 1900 en ayant proposé « Un établissement d’eaux thermales et casino » (thermes, hôtel et casino[2]). Des pétitions sont envoyées, l'une en 1912 à Andrew Carnegie et l'autre à John Pierpont Morgan, et aboutissent à un article de presse en 1913 afin d'acquérir un exemplaire[92]. Selon Bigot, « on ne saurait imaginer un assemblage de résurrections partielles séparées par des vides faisant penser aux espaces interplanétaires »[245]. Le système devait être opérant à la rentrée scolaire 2019[149], il ne le sera pour finir que début 2020[150]. accompagnent la maquette[140],[141]. Le début du IVe siècle correspond à l'« apogée monumental de la Rome antique » et également au dernier État antique stricto sensu[37], « parachèvement de l’œuvre »[218] d'« un niveau encore jamais égalé auparavant et qui ne le sera plus par la suite »[158]. Un projet de restitution de la région XIV était à l'étude au début des années 1990, ainsi que la création d'« une véritable et authentique cartographie numérique de Rome antique » pour constituer une base de données et en faire « un manuel illustré à la portée de tous »[314]. Le séjour de Bigot à Rome se prolonge et il y reste sept ans[7]. Il suit aussi l'actualité, ce qui permet les modifications ultérieures de sa maquette, il n'a cependant sans doute pas laissé d'archives[200]. La mort le surprend le 8 juin 1942[45], alors qu'il poursuivait ses travaux sur le plan de bronze[1]. Voici l’une des plus belles collections d’art antique de Rome et du monde. Il représente la muraille de Servius Tullius comme une ruine[311]. Il obtient des subsides dès 1906 pour compléter son travail et se trouve à Rome en 1907-1908 pour préparer l'exposition de 1911[20]. Bigot a rassemblé les planches de Lanciani et les a annotées afin d'avoir un plan de masse à partir duquel travailler dans son atelier[175]. Élisabeth Deniaux lui consacre un enseignement spécifique[125]. Bigot réalise la porte principale de l'exposition, sur la place de la Concorde[7]. Elle est réalisée en plâtre issu de poudre d'albâtre, renforcée de métal et de fibres végétales. Visitez eBay pour une grande sélection de carte ancienne rome. Des modules sont ajoutés, à l'entrée nord de la ville ainsi qu'au nord et à l'est de l'Esquilin, s'arrêtant aux thermes de Dioclétien, édifice pourtant bien connu et étudié du fait de son état de conservation. Il a dû prendre des décisions pour les restitutions, s'attacher à combler les lacunes et par ces choix a fait des erreurs « plus ou moins conscientes »[225]. Bigot souhaite la poursuite du projet, mais face au refus de l'entreprise, le repousse[164]. L'équipe travaille sur le projet d'une restitution virtuelle de la Rome antique à la même époque que celle du plan de Paul Bigot, mais « scientifiquement à jour » et « modifiable en permanence ». Il cherche aussi sur le terrain des éléments pour confirmer ou infirmer ses hypothèses et en tire les conséquences[19].