On vous nomme ministre de la Santé. Au nom de quoi ? Quand aurons – nous le droit, en France, de décider pour nous-mêmes, comme en Suisse, en Belgique ou en Hollande ? Un suicide violent est terrible pour les proches . Luttant activement depuis plus de 30 ans pour le droit à l’ autodétermination de toute personne capable de discernement et consciente de sa responsabilité, mais souffrant d’une maladie incurable et/ou de polypathologies de plus en plus lourdes, correctement informé de son état et des options de traitement, j’exige, nous exigeons de décider seuls de la fin de nos vies avec des méthodes qui ne mettent personne d’ autre en danger. Elles le sont lorsqu’elles savent qu’elles auront une porte de sortie. En France, plutôt que d’écouter la seule personne concernée, c’est-à-dire le citoyen, le patient, le malade, la femme ou l’homme, ce sont les autres qui décident : le professeur de médecine, l’homme d’église, la famille, parfois pétrie de mauvaises intentions. La sémillante septuagénaire claironne son désir d’en finir à sa guise avant que la vieillesse ne la naufrage. Il en est de même pour d’autres branches comme la littérature, les sciences, l’histoire ou l’art. Consultez le profil complet sur LinkedIn et découvrez les relations de Jacqueline, ainsi que des emplois dans des entreprises similaires. Leur expliquer qu’on était des êtres sexués avec des pulsions sexuelles qu’on voulait pouvoir assouvir. La méthode suisse est humaine et respectueuse de chacun. En 2016, Erika a aidé une patiente de 66 ans à mourir. « Je prolongerai votre vie, disaient-ils aux malades, tant que la science et les techniques me le permettront, et votre avis m’importe peu ». On sait aussi que si on leur demandait leur avis, ils préfèreraient peut-être pouvoir dire au revoir à leurs proches avant d‘être endormis. L’instinct de survie est très fort et très peu d’entre nous font le choix de mourir, même dans les cas les plus extrêmes. Aujourd’hui, confrontés à un nouveau virus meurtrier, nous ne pouvons plus faire semblant d’être immortels. Une personne éclairée, lucide et capable de discernement peut faire le choix de mourir plutôt que d’être internée de force dans un hôpital ou dans un Ehpad (EMS). Elle est facile à prendre lorsqu’on se trouve face à un patient atteint d’une maladie visiblement incurable. 22/09/2020 15:57:00. Puis dans les années 80, d’ un seul coup, le vih / sida met une fin brutale à ce climat d’insouciance et de liberté. Nous sommes libres de nos choix . Le docteur Erika Preisig à Bâle, tout comme le docteur Pierre Beck à Genève sont moralement irréprochables. Madame Buzyn, voilà 10 ans que j’accompagne des patients qui font appel à l’ADMD lorsqu’ils se trouvent dans des situations de détresse médicale ou psychologique. Je le serai quoi que je fasse . Le film tourné juste avant sa mort (pour la police) montre une femme lucide et capable de discernement, qui demande à mourir car elle souffre de polypathologies chroniques. Jamais », estime-t-elle. C’est tabou. Pour le moment, la porte de sortie ne peut pas être en France. Ni à partir de quand on peut être considéré assez âgé pour faire ce bilan . Utilisateurs J’ai accompagné des dizaines de personnes avec elle et chaque fois – je dis bien chaque fois – elle s’est assurée de la faculté de discernement ainsi que de la lucidité des patients qu’elle a accompagnés. Les soins palliatifs doivent être accessibles à tout le monde, pas seulement à 20% de la population. J’ose espérer que les intégristes suisses ne réussiront pas à empêcher les médecins humanistes de continuer à suivre leurs coeurs et leurs consciences. C’est tout aussi respectable. La médecine fait de plus en plus de progrès pour prolonger la durée de la vie. Nous ne sommes plus, aujourd’hui, des sujets des églises! Si la vie n’est pas synonyme de bonheur, autant ne pas vivre» (Henri de Montherlant), A propos d’Erika Preisig, qui a échappé à une condamnation pour homicide, La Suisse et son combat contre l’obscurantisme, Le conseil des évêques suisses a voulu faire interdire mon blog. Est-ce juste d’obliger des personnes gravement malades et/ou très âgées de devoir s’exiler pour mourir ? Les vieux sont confinés dans leurs chambres sans voir personne. C’est en effet ce que lui a reproché le procureur ! Nous militons pour que tout le monde – pas seulement les Suisses – ait accès à une fin de vie apaisée et à une mort douce. Et c’est le patient qui décide, et pas les médecins ni les proches. Mais les mêmes représentants de l’Eglise Catholique osent parler de «banalisation et incitation au suicide assisté», du «risque d’ imitation», d’utiliser le terme d’«euthanasie active» contre toute vérité. C’ est assez simple, au fond . Cette accusation ne repose sur rien, si ce n’est la mauvaise foi du procureur. Lorsqu’on sait que l’on est atteint d’une d’une telle maladie, on sait qu’il y aura une porte de sortie tant que l’on sera lucide et capable de discernement. Comment même penser à condamner le médecin courageux et humaniste qui l’a aidée? Ils se sentent rassurés lorsqu’ils savent qu’on pourra les aider le moment venu. Jacqueline Jencquel ne veut pas d’infirmière, elle ne veut pas que l’on s’occupe d’elle. Le texte droit est un polysème. C’est réducteur et méprisant de votre part d’affirmer des choses que vous n’avez pas l’ air de connaître. Ce sera en 2020, même si la date exacte n'est pas encore arrêtée. Le droit (du latin directum) est un ensemble de règles régissant la vie en société dont le non-respect peut être sanctionné par la puissance publique, c'est-à-dire l'ensemble des moyens dont dispose l'État pour maintenir ou rétablir l'ordre public, par le biais de la force publique, de la justice et de ses composantes. Ce ne sont certes pas, prises séparément, des affections graves et invalidantes. Pas les patients, encore une fois les médecins. Pascal Rytz connaît son sujet et sait l’expliquer en une demi-page. Par contre, Madame Roudinesco répond dans Libération aux féministes qui demandent le choix de disposer de leurs corps comme elles ont voulu le faire pour la contraception et pour l’IVG que ce combat n’a rien à voir avec le leur. C’est ce qu’ont fait les Suisses depuis longtemps déjà. In 2018, Jacqueline Jencquel, who has been vice president of the pro-assisted suicide organization ADMD (French language site), and a member of the Swiss right-to-die campaign group Exit (French language site), told Vice News: ”What really surprises people is that I'm not dying. Il faut subir ce principe : la vie serait sacrée…. Nous venons d’assister à deux procès en Suisse récemment. Jacqueline Jencquel a 74 ans. Voilà l’ explication pour le suicide de bilan d’ une personne âgée . Vidéo. Très claire aussi dans le dernier vidéo tourné pour la police avant de mourir, dans lequel elle dit clairement sa volonté d’en finir avec une vie qui n’avait plus de sens à ses yeux. Ce doit devenir une liberté. Il pense qu’une fois que nous aurons brisé le tabou, nous pourrons enfin parler de la mort comme d’un événement normal que l’on peut anticiper avec sérénité tant que l’on est encore lucide et capable de discernement. Il y a trois ans , j’ ai commencé à écrire ce blog en réfléchissant à la limite que je ne voulais pas dépasser : janvier 2020. On peut accélérer la survenance de leur mort en les privant de nourriture et d’hydratation. Elle est donc jugée innocente et acquittée. En France, nous n’osons parler que de grands malades en phase terminale de maladies incurables, de « longues » maladies, et n’avons même pas la permission de les aider à mourir, à ne plus souffrir, à échapper à l’agonie et la déchéance qui précèdent toute fin. Pages. Je me demande ce que préfèrent les proches : trouver des morceaux de cervelle partout ou un parent qui s’endort, le sourire aux lèvres ? Ce que révèle, entre autres choses, la situation tragique où nous jette brusquement la pandémie, c’est ce que l’on pourrait appeler le réveil des consciences. Quand on sait que cette agonie par asphyxie est parmi les plus atroces, ne pourrait-on demander à ces patients (sans jamais les y forcer, bien sûr) s’ils ne préfèrent pas qu’on leur procure une fin de vie douce et rapide ? Son histoire relance le débat autour des critères d’accès à l’aide au suicide. Entretemps on a laissé sévir le Covid dans les Ehpads et les vieux ( dont je fais partie ) sont morts dans des conditions indignes . L’autodétermination d’un adulte éclairé et lucide, qui voit arriver la fin de sa vie, devrait être respectée dans tous les pays du monde. L’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’Homme, s’il est respecté, garantit cette ultime liberté pour chacun de ses citoyens. Plus on avance en hiver , plus les nuages viennent brouiller notre esprit . Qui êtes-vous pour refuser ce droit à vos concitoyens ? Alors que nous nous déchirons en France depuis plus de dix ans autour d’un cas qui ne serait même pas envisageable en Suisse – celui de Vincent Lambert, la justice helvétique a tranché aujourd’hui : le docteur Erika Preisig est acquittée par le tribunal de Bâle-Muttenz. Elle met en avant son combat pour l’IVV, "l’interruption volontaire de vieillesse". Mais quelle absurdité ! À 74 ans, Comment ose- t- on écrire qu’elle était bien portante? Chaque anesthésiste – réanimateur sait endormir un patient. Ils ne perdront pas de clients si la loi change. Elle a planifié sa mort en Suisse pour janvier 2020. Je ne fais pas de prosélytisme . Ce qu‘ont pratiqué les Allemands, c’est le contraire du choix que nous demandons. Je ne suis donc pas ce « cas « dont parle Jean – Jacques Bise et que Exit Suisse Romande ne pourrait jamais aider. Pour tous les autres , sachez que de savoir que j’ ai la clé des champs , ça me rassure et ça me permet de profiter du moment présent . Pourquoi ne pouvons – nous admettre que des personnes qui arrivent au terme de leur vie demandent une aide pour pouvoir mourir en douceur? Elle milite pour le droit de mourir dans la dignité, notamment au sein de l’ADMD France. En savoir plus, La vieillesse est une maladie incurable © 2021 Le Temps SA. C’ est la voie que je prends – un peu retardée par un heureux évènement , la naissance de mon petit- fils en Indonésie et aussi par le Covid . La loi dit qu’il faut les ramener à la pharmacie si on ne s’en est pas servi. Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par email. "Je veux partir debout", Jacqueline Jencquel a planifié sa mort en Suisse pour 2020 A 74 ans, Jacquelin Jencquel sait quand elle va mourir. Statistiques sur les modifications récentes. Lorsque j‘étais petite, on ne parlait pas de sexe. Le droit (du latin directum) est un ensemble de règles régissant la vie en société dont le non-respect peut être sanctionné par la puissance publique, c'est-à-dire l'ensemble des moyens dont dispose l'État pour maintenir ou rétablir l'ordre public, par le biais de la force publique, de la justice et de ses composantes.. Celui de la mort. Il s’agit souvent de personnes âgées et seules qui ont besoin d’être rassurées. En France, il faut vivre avec l’arthrose, il faut vivre avec la polyarthrite, il faut vivre avec l’incontinence, la surdité, la cécité. Lettre à Agnes Buzyn, ministre français de la Santé. Ces moyens techniques étaient supposés suffisamment abondants et puissants pour être appliqués à tous les patients sans distinction. Cependant, je voudrais répondre à Madame Agnès Buzyn, ministre de la Santé en France, qui se satisfait de la loi actuelle, dite Claeys-Léonetti pour une population qui dans sa grande majorité demande un changement (sondage Ifop : 90% des Français demandent que la législation en France change). De plus, cette dame ne semble pas connaître l‘étymologie du mot euthanasie : thanatos= la mort et eu= bon et bonne . Autant Nicole, Jean- Luc, Louis, Domi et moi-même aimons – ou avons aimé – la vie avec passion. Jacqueline Jencquel and Brigitte Lahaie are both activists with Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), a French organisation calling for legalisation of euthanasia or assisted suicide. Leur seul crime: avoir aidé des personnes âgées qui demandaient à mourir parce que leurs vies n’avaient plus de sens. En France, cette pratique reste illégale et est considérée comme une "provocation au suicide", passible de. Le docteur Sobel décrit les quatre saisons de la vie et puis, en souriant, me dit : « Lorsque l’hiver arrive et que l’on sait qu’il n’y aura plus de printemps, on n’a peut-être pas envie d’avoir trop froid. En fait, ce sont deux concepts différents qui s’affrontent : le droit à la vie et le droit à l’autodétermination. Quid de toutes ces personnes ayant atteint l’hiver de leurs vies? De celui qui écoute son coeur et sa conscience. Et il décrit la loi suisse qui ne trouve que c’est un délit que lorsque le motif de l’accompagnant est égoïste (héritage ou simple méchanceté) et lorsque le patient n’est pas (ou plus) capable de discernement. Seine et Marne : classement des entreprises, Meurthe et Moselle : entreprises défaillantes, Production de Films : classement des entreprises. Jacqueline Jencquel, stop ou encore ? Sauf que Madame Meyer (ce n’est pas son véritable nom) avait déjà séjourné plusieurs fois dans des hôpitaux psychiatriques, retenue dans l’un d’entre eux contre sa volonté et traitée avec des médicaments dont elle ne voulait plus. Par contre, nous pouvons et nous devons pouvoir choisir comment nous allons mourir. Le moins que l’on puisse faire désormais pour respecter leur dignité et leur liberté d’êtres humains qui ont pratiquement perdu tout espoir de guérir est de leur proposer l’alternative entre une agonie « naturelle » et un suicide assisté, dans la sérénité et le respect de leur liberté de conscience. Il existe un produit qui permet de partir en douceur et sans souffrir. En France, cette pratique reste illégale et est considérée comme une "provocation au suicide", passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Voir plus d'idées sur le thème la dette, video humour, je pense à toi. Le personnel des Ehpads et des hôpitaux mieux formé et mieux rémunéré . Je n’ai pas hésité à appeler Erika (qui n’aime pas qu’on l’appelle) et les ai mis en contact. La dame de 86 ans à Genève, qui a voulu mourir avec son mari après 60 ans de vie commune, sous quel prétexte fallait- il la condamner à survivre à son mari atteint de leucémie et en phase terminale de sa maladie? 10% ont moins de 50 ans, 60% entre 50 et 75 ans et 30% plus de 75 ans. Maintenant on se pose la question de la « ligne rouge « à ne pas franchir lorsqu’on accompagne un patient dans son dernier voyage. Je ne recherche aucune notoriété" expliquait-elle chez nos confrères de Konbini, dans une vidéo largement partagée sur Internet. Ils commencent aussi à avoir la trouille". Our objective is to turn red links into blue ones.Our scope is women's biographies, women's works, and women's issues, broadly construed. Mais si on préfère la qualité de vie à la quantité de vie, on ne peut pas le dire. Très dur de se faire accuser pour « trop d’idéalisme ». Donc, cette sédation profonde et continue est inutile. J’ai encore le souvenir de Nicole Boucheton, que j’ ai dû accompagner à Bâle en urgence en août 2014. D’ailleurs, l’avocat de Madame Preisig fera appel. 23 avr. Il a fallu mai 68 pour accéder à la liberté sexuelle pour les filles grâce au droit à la contraception et à l’IVG. La loi est immuable . Il faut simplement que ce choix existe. Elle sait aussi comment cela aura lieu: "Je serai avec un médecin qui contrôlera la perfusion, moi, moi je tournerai le robinet de cette perfusion après avoir dit devant une caméra que je souhaite mourir". En Suisse romande, la hausse est plus faible. Aujourd’hui, en 2019 on ne condamne plus les suicides violents. En même temps, ce terrible virus a fait voler en éclats le tabou autour du sexe. Je suis un arbre dépouillé de ses feuilles, qui ne repousseront pas . Certes, ce n ‘est pas quand et n’importe comment qu’on peut espérer une assistance médicalisée à mourir. Ils prétendent que l’ avis d’ une personne saine d’esprit, capable de discernement et suffisamment âgée pour savoir de quoi elle parle, qui explique calmement ses raisons de raccourcir sa fin de vie pour des raisons qui lui sont propres, sans mettre en danger quiconque, ne compte moins que le leur. On ne dit pas la vérité aux patients atteints de maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, Charcot etc). Réfléchissez, Madame Buzyn, et parlez à des interlocuteurs qui connaissent le terrain. Quand avez-vous accompagné un patient pour la dernière fois ? Qui les fait ? 60 millions de consommateurs s’alerte sur la dangerosité des moules à gâteaux en silicone et en métal ! Malgré mon amitié et ma collaboration fidèle , je ne suis pas plus privilégiée que les autres ( en Suisse ) et pour avoir accès à un suicide médicalement assisté , je dois avoir deux attestations de deux psychiatres différents . En même temps, nous ne dramatisons pas la mort. Le bilan , on doit le faire pendant qu’on a encore sa lucidité et sa capacité de discernement . Pendant ce temps, un médecin dont le courage, l’intègrité et la bienveillance ne font aucun doute est accusé de meurtre par un procureur intégriste du canton de Bâle. Pour le moment, c’ est Erika qui aide les Français à partir comme ils le souhaitent. On me reproche de ne pas avoir tenu mon “ engagement “. Non, il ne suffit pas de dire trois fois de suite qu’on veut mourir pour être aidé par un médecin belge ou suisse. Madame Buzyn, ces choix sont parfaitement entendus et encadrés en Belgique comme en Suisse. Tout s’est bien passé. Pourquoi ne pas permettre aux médecins d‘aider les vieillards atteints du virus à mourir en douceur ? Bel exemple d’un peuple éclairé et humaniste. Il est scandaleux que la Conférence des Evêques suisses, CES,ose prétendre que ces quelques lignes sérieuses dans un journal sérieux, «Le Temps», sans images, que ce texte devrait être supprimé et le journal blâmé, en invoquant la déontologie journalistique. Le foetus serait moins vivant qu’un vieillard qui demande à mourir. Les suicides violents sont épouvantables et ratent 49 fois sur 50. (lire l’article de Arnaud Robert, paru hier dans “le Temps” Erika Preisig, missionnaire de la mort digne). L’ADMD Suisse Romande compte 18.500 membres, soit 1% de la population helvétique. Il s’agit du Dr Erika Preisig, présidente de l’ association Lifecircle et de la fondation Eternal Spirit à Bâle. ». Des personnes arrivées au bout de leur chemin et qui ne veulent plus des souffrances du grand-âge, inapaisables. Je n’ai rien à ajouter sauf qu’il vaut mieux penser que croire. Quel manque de respect ! C’est suffisant pour la plupart de ceux qui nous appellent. Jacqueline Jencquel redoute de vieillir, mais elle craint surtout de tomber malade et de perdre son indépendance. La raison en Suisse et la folie en France, «La vie n’a qu’un sens: y être heureux. Cette dame parle du suicide de Gunter Sachs comme d’un acte naturel. Je n’ai pourtant jamais vu apparaître la question qui en découle logiquement et qui, vu mon âge, me préoccupe personnellement : que fait-on de ces autres ? Chaque anesthésiste – réanimateur sait endormir un patient. Violences sexuelles: comment va fonctionner la plateforme de signalement? Il n’est pas question d’aider les personnes dépressives ou déprimées pour des raisons circonstancielles. Miss Venezuela 1995 fue la cuadragésima segunda (42º) edición del certamen Miss Venezuela, se celebró en Caracas, Venezuela, el miércoles 27 de septiembre de 1995.El certamen fue transmitido en vivo por Venevisión desde el Poliedro de Caracas.Al final del evento, Denyse Floreano, Miss Venezuela 1994, de la Costa Oriental, coronó a Alicia Machado, de Yaracuy, como su sucesora. Tout le monde est d’accord : le médecin traitant, le fils, le directeur de l’Ehpad dans lequel résidait la patiente. Sur RMC, cette Française résidente en Suisse qui milite à l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) rappelle qu'elle a fait son choix en toute connaissance de cause et souhaite le faire tant qu'elle a sa pleine conscience: "Je me suis occupé de personnes en fin de vie, j'en ai vu beaucoup et je vois à partir de quand les symptômes commencent et à partir de quand, ils ne sont plus capables de prendre de décision. Le médecin sait abréger les souffrances qui précèdent la mort. Dire que le pays des Droits de l’ homme est devenu un pays liberticide me sidère . Erika a pensé que son propre jugement, celui de la patiente, de son fils et de deux médecins différents suffiraient. Pages dans la catégorie « Naissance en octobre 1943 » Cette catégorie contient 304 pages, dont 200 sont affichées ci-dessous. Ce sujet est bien trop grave pour ne pas réfléchir plutôt que d’ émettre des idées toutes-faites. >> A lire: Erika Preisig échappe de peu à une condamnation pour homicide. Jacqueline Jencquel est née en 1943 à Tien-Tsin en Chine. Il a pour variantes ou diminutifs Jacotte, Jacquette, Jacquine, Jacquy, Jaqueline [1].. Sainte chrétienne. Par peur de souffrir et de perdre son indépendance, Jacqueline Jencquel a décidé de mettre fin à ses jours par suicide assisté en janvier 2020. Ma décision , mon choix , mon bilan . Les médecins sont surchargés et les frontières parfois fermées . Jacqueline Jencquel a décidé de mourir. C’est de cela qu’il s’agit. Mon propos n'est pas du tout d'inciter au suicide". trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. WikiZero Özgür Ansiklopedi - Wikipedia Okumanın En Kolay Yolu . Si on divise la vie en quatre saisons , l’ hiver serait à partir de 75 ans ( si on imagine une vie de 100 ans ) et sachant que le printemps ne reviendra pas , on n’ a pas forcément envie de vivre l’ hiver de sa vie , avec son cortège de souffrances et de privations . Mais ces affections sont les signes évidents et définitifs d’une vie de souffrances, de peines…. Pourtant, il faut imaginer le traumatisme pour les proches, surtout pour ceux qui trouvent le cadavre. Voilà que le coronavirus nous force à la regarder en face . Vivre avec la volonté de ne plus vivre parce que le corps et l’esprit ne répondent plus. L’académie suisse des sciences médicales pense qu’il faut y ajouter une maladie incurable. Donc, il faut être mourant pour avoir le droit de mourir un peu plus vite. Elle ne jouait, jusqu’ici, aucun rôle : on les soignait jusqu’à la mort, sans leur demander ce qu’ils en pensaient. Welcome to WikiProject Women in Red (WiR). Je voudrais répondre à ces deux questions : l’ âge , en premier lieu . On peut les laisser mourir « sans obstination déraisonnable », dans le cas où le médecin accepte d’appliquer la loi du 22 avril 2005. Leurs souffrances n’étant pas visibles, on en déduit que ces personnes sont bien portantes. Les Suisses ont brisé ce tabou et avancent à petits pas vers une plus grande auto-détermination des patients et une compréhension de plus en plus résolue de la part des médecins. ": la volte-face impressionnante de Yaël Braun-Pivet, candidate à la présidence de l'Assemblée nationale, Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter RMC. Grande militante de l’ADMD, dont elle était la vice-présidente, elle refusait de vivre une situation – à ses yeux – indigne. Ils ne sont pas obligés de le faire. C’est urgent. Selon un sondage Ifop, en janvier 2018, juste avant le lancement des Etats généraux de la bioéthique, 18% des Français favorables à la légalisation du suicide assisté, 47% favorables à la légalisation de l’euthanasie. Sauf qu’il faut avoir quelques réserves au cas où le patient vomit ou s’endort avant d’avoir tout absorbé. On voudrait ne pas le savoir, mais on le sait. Pourtant, elle a décidé de mourir en janvier 2020 ; g Gratuitement sur Otakuji ; Pour des raisons de droits de diffusion, le catalogue Netflix doit chaque mois faire ses adieux à une liste plus ou moins longue de séries, de films et de documentaires Je vous souhaite à tous – Suisses , Français , Belges – à tous les francophones qui me lisent une année douce , libre et sans Covid . Autant sauter les étapes de la maladie et de l’ extrême vieillesse . Je n’ aime pas être malade . Video: Jacqueline Jencquel chez Hugo Clément : «femme courageuse L'homme ne représente que zéro virgule zéro un pour cent de la vie sur terre mais a fait disparaître quatre-vingt-trois pour cent de tous les mammifères sauvages et la moitié des plantes . Depuis que Benoît XVI les a officiellement réintégré, chaque église est censée faire une place aux intégristes de Monseigneur Lefèvre. Dans la majorité des cas, les personnes qui font ces demandes, toujours graves, toujours murement réfléchies, sont des personnes entourées, qui aiment et sont aimées, qui ont une vie sociale riche, dévorent passionnément la vie mais ne veulent pas la subir lorsqu’elles l’ont dirigée.