». A noter également des registres de catholicité (à partir de 1793) conservés au sein des paroisses parisiennes (les originaux), conservés à l'archevêché (les doubles et quelques-uns particuliers), ou déposés par l'archevêché aux Archives de Paris. Archives départementales 1, allée du Château à Saint-Julien-lès-Metz Tél. ... Puy-de-Dôme : registres paroissiaux et d'état civil ... Paris : état civil. En 1579, l'ordonnance de Blois étend à toute la France l'obligation de tenue des registres pour les mariages et les sépultures[7]. Par la loi du 19 juillet 1871, les actes d'état civil enregistrés à partir du 18 mars 1871 pendant la Commune de Paris sont annulés puis refaits entre le 1er août 1871 et le 30 septembre 1871 et dans les années qui suivent : on nomme ces actes des « actes bâtonnés »[46]. Outre la compensation des lacunes de l'état civil parisien antérieur à 1860, les registres de population de l'AP-HP intéressent également les chercheurs en histoire locale, sociale, en démographie, en épidémiologie et en histoire de la santé et des hôpitaux. Les recensements de population sont un source généalogique précieuse grâce à leurs listes nominatives qui permettent de reconstituer des familles et des lieux d'habitation. Les douze anciens arrondissements de Paris. En 1973, la Ville de Paris passe un accord avec les Archives diocésaines de l'archevêché de Paris pour déposer aux Archives de Paris le double des registres de catholicité (baptêmes et mariages catholiques dans toutes les paroisses parisiennes de 1793 à 1899)[54], et même 1909 de nos jours. Les communes entièrement annexées sont Auteuil, Passy, Batignolles-Monceau, Montmartre, La Chapelle, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Vaugirard et Grenelle[19]. » Dans sa seconde édition en 1872 de son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, l'archiviste Auguste Jal note quant à lui : « Les Archives de l'État civil de Paris ont été anéanties par le feu, au Palais de Justice et au dépôt de l'avenue Victoria, pendant ces jours sanglants de haine furieuse, de criminelles entreprises, d'actions folles et sauvages qui ont signalé les quelques jours du milieu du mois de mai 1871. Ces extraits se rapportent à des personnes nobles ou notables, et sont conservés au Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Cette perte irréparable rend souvent difficile et lacunaire la recherche historique et généalogique à Paris. Après la rénovation de l'hôtel de Saint-Aignan en 1978, les Archives de Paris y sont installées. Comme les vingt arrondissements créés sont totalement différents des douze anciens, l’ensemble des registres paroissiaux antérieurs à 1792 et les registres d’état civil pour la période 1793-1859 sont alors placés à l’hôtel de ville de Paris, tandis que les doubles sont entreposés au palais de justice de l'île de la Cité (y compris pour les communes entièrement annexées)[21]. Registres paroissiaux : baptême, mariage et sépulture. Plan du site - Mentions légales - Gestion des cookies - Foire aux questions Avant cette ordonnance royale, quinze paroisses parisiennes tiennent déjà des registres de baptêmes, trois paroisses des registres de mariages et une paroisse des registres de décès[4]. > Recherches > Présentation des fonds > Sources généalogiques > Archevêché : registres de catholicité. Cette gigantesque opération de reconstitution dure jusqu’en 1897 et s'arrête uniquement par manque de crédit[18]. Les cimetières parisiens ont aussi des registres, les plus anciens datent de 1786, et ils sont consultables en ligne pour la période sur le site des Archives de Paris pour la période 1804-1969[62]. Ce travail s'effectue à partir de recoupements avec des papiers de famille (faire-part notamment), actes notariés, relevés d'actes paroissiaux et d'état civil réalisés avant 1871 par des archivistes comme Auguste Jal (pour certaines grandes personnalités notamment), mais surtout avec les registres de catholicité (1793-1860) conservés dans les paroisses et qui n'avaient pas été détruits par les incendies de 1871[18]. Ces cahiers sont appelés des registres de catholicité et ils sont, eux, conservés à partir de 1793 dans chaque paroisse parisienne. C'est la mairie du 1er arrondissement qui centralise les demandes qui nécessitent des recherches sur tous les arrondissements parisiens mais ne conserve dans ses locaux que ses propres registres[53]. Plaque commémorative dans le 16e arrondissement rappelant la réforme territoriale de 1860. Archives numérisées - Registres paroissiaux et état civil - Archives départementales et patrimoine du Cher Registres paroissiaux et état civil Conformément aux préconisations de la commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), les actes de naissance de moins de 120 ans ne peuvent faire l'objet d'une indexation sur ce site. Le 12 janvier 2016, les Archives de Paris publient en ligne les tables décennales des naissances, mariages et décès de 1903 à 1932, les tables annuelles de mariages de 1933 à 1939, les tables annuelles de décès de 1933 à 1954, et les tables décennales de décès de 1955 à 1974[57]. Tous les registres paroissiaux, établis avant 1792, et tous les registres d'état civil dressés avant 1859 dans les 12 anciens arrondissements parisiens et dans les communes de la banlieue annexées en 1860 ont disparu en mai 1871 dans les incendies qui ont ravagé l’Hôtel de Ville, son annexe et le Palais de justice de Paris. Elles le quittent à la fin des années 1990 pour le boulevard Sérurier. Les mairies des arrondissements parisiens placent leurs registres antérieurs à l'année 1903 aux Archives de Paris et conservent donc uniquement les registres d'état civil à partir de cette date. Le premier registre de baptêmes parisiens apparaît en 1525 pour les paroisses Saint-André-des-Arts et Saint-Jacques-la-Boucherie ; les premiers registres des sépultures datent de 1527 pour les paroisses Saint-Josse et Saint-Landry[2]. Origine des documents : paroisses de Paris. Après avoir perdu en 1792 leur rôle dans l’état civil, les prêtres catholiques continuent toutefois de tenir leurs registres de baptêmes, mariages et sépultures pour leurs églises. Rejoignez-nous sur. État civil reconstitué (XVI e siècle - 1859). Les Archives de Paris ont numérisé et mis en ligne le 15 décembre 2009 l'état civil de 1860 à 1902, et les fiches de l'état civil reconstituées antérieures à 1860[56]. Archives numérisées - Registres paroissiaux et de l'état civil - Archives départementales de la Creuse Registres paroissiaux et de l'état civil Registres paroissiaux et d'état-civil du XVIème siècle à 1922, selon le type d'acte et les communes (tables décennales et décès jusqu'à 1922, naissances et … Les registres paroissiaux et l'état civil numérisés concernent l'ensemble des 465 anciennes communes (Pdf 169 Ko), à l'exception de ceux de la ville d'Angoulême après 1802 (voir le site des Archives municipales d’Angoulême après cette date). L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) a également conservé de nombreuses archives anciennes et notamment les registres des hospitalisations, dont les plus anciens ont été numérisés et mis en ligne. 136, §4 (JO du 6 avril 1884 - BO, Bibliothèque historique de la ville de Paris, Église Saint-Jacques-Saint-Christophe de la Villette, paroisses de la Madeleine de la Ville-l'Évêque, Saint-Honoré, Saint-Landry, Saint-Médard, Saint-Merry, Saint-Roch, communes se trouvant dans l'ancienne Seine, Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, fiches nominatives numérisées et en ligne, Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Comment les archives nationales ont été sauvées en mai 1871. Registres paroissiaux C'est grâce à François Ier que les Français peuvent se flatter d'avoir l'état-civil le plus riche et le plus ancien. Les communes partiellement annexées sont Neuilly-sur-Seine, Clichy-la-Garenne, Saint-Ouen, Aubervilliers, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Bagnolet, Saint-Mandé, Ivry-sur-Seine, Gentilly, Vanves, Montrouge et Issy-les-Moulineaux[19]. 4 millions de pages en ligne vous permettent de consulter les registres paroissiaux, pastoraux et d’état civil de la Charente-Maritime. En effet, certains registres qui y sont conservés (dans des conditions désastreuses! Il prône aussi le libre mariage des enfants sans le consentement de leurs parents[6]. Plus de 500 000 pages de registres paroissiaux et d'état civil sont désormais disponibles à la consultation en ligne. Registres paroissiaux et état civil. La consultation est gratuite mais vous devez disposer d'un identifiant et d'un mot passe. Les obsèques n’étant pas un sacrement, les curés ne sont pas tenus de les enregistrer en double exemplaire. Geneanet utilise des cookies à des fins de personnalisation de contenu dans ses différents services. Il était tout naturel que les hommes qui voulaient abolir la famille missent dans leur programme d'incendiaires la disparition des actes qui établissaient les filiations de toutes les familles, généalogie certaine du peuple, de la bourgeoisie, de la noblesse. Toutefois, ces actes sont consultables sur le site de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours[60] en attendant leur prochaine mise en ligne sur le site des Archives de Paris dans une interface ergonomique, et qui pourrait permettre de poursuivre un travail collaboratif pour compléter la reconstitution de l'état civil grâce à de nouvelles découvertes archivistiques. À la suite de ce désastre parisien irréparable, une commission est créée par la loi du 12 février 1872 qui est chargée de la reconstitution de l’état civil parisien antérieur à 1860[44]. : 03.87.78.05.00. Cette catastrophe de 1871 rappelle l'importance de la conservation et de la protection des archives, avec notamment aujourd'hui leurs numérisations. Registres paroissiaux et d'état civil. Inscrit le: 03/02/2018 Messages: 1: Bonjour à tous, Existe-t-il des relevés ou des reproductions des registres paroissiaux de l'Église St Médard à Paris 5è? Les registres d'actes de décès sont maintenant en ligne jusqu'en 1986 (et les tables décennales jusqu'en 1984), les actes de naissance de jusqu'en 1919 et des actes de mariage jusqu'en 1944[58] ; par contre, toujours pas de mise en ligne dans le site des Archives de Paris des actes reconstitués antérieurs à 1860 pourtant vivement souhaités par les généalogistes[59]. L'état civil de Paris et plus généralement l'ensemble des Archives de Paris ont été profondément marqués par la destruction presque totale, lors des incendies de mai 1871 pendant la Commune de Paris, par les Communards, des registres paroissiaux du XVIe siècle à 1792 et des registres d'état civil de 1793 à 1859. Ils permettent aux généalogistes amateurs et professionnels de … La date et le lieu de naissance des parents sont portés sur les actes de naissance à partir du 28 octobre 1922. Ces documents numérisés représentent environ 1 000 000 de pages et se déclinent de la façon suivante, répertoires et registres des entrées, sorties, naissances et décès. Outre le parcours militaire de l'individu, ces fiches donnent de nombreux renseignements sur l'état civil, la filiation, les domiciles et la description physique. L'état civil parisien, comme celui du reste de la France, se complète au cours du temps. De nombreux actes paroissiaux et d'état civil ont aussi été recopiés dans des ouvrages souvent tout à fait exceptionnels qui sont de véritables sources secondaires, parmi lesquels : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les actes bâtonnés, rendus invalides par la loi, apparaissent toujours dans les registres et leur recherche se fait de façon identique aux autres[47]. La base Léonore, mettant en ligne une grande partie des titulaires de l'ordre national de la Légion d'honneur, compte, dans les dossiers numérisés, de nombreux actes de naissance antérieurs à 1860 pour les personnes nées à Paris. Horaires d’ouverture A compter du 2 décembre Archives 75 Archives de Paris. Quelques jours auparavant, le 17 mai 1871 au Club de la Trinité, Louise Michel avait prononcé cette phrase : « Paris sera à nous ou n’existera plus ! Plus de précisions Les registres paroissiaux. Abbé Migne, Encyclopédie théologique, tome 36, Paris, 1849, p. 105. Pendant ces journées de guerre civile autour de la Commune de Paris, de nombreux autres bâtiments parisiens sont incendiés, parfois accidentellement du fait de l'artillerie des deux camps, anéantissant en quelques heures des siècles d'histoire : le palais des Tuileries, la bibliothèque du Louvre (le Musée du Louvre échappe à la catastrophe), le Palais-Royal, le palais d'Orsay avec la Cour des comptes, la préfecture de police, le ministère des finances situé dans le Palais des Finances, le palais de la Légion d'honneur (entraînant la disparition de nombreux dossiers de titulaires de la Légion d'honneur), la maison de Prosper Mérimée rue de Lille (anéantissant une partie de ses livres et toute sa correspondance), les Magasins généraux et la gare de Lyon. Pendant la Commune de Paris, le 23 mai 1871, des communards incendient volontairement de nombreux bâtiments publics dont l’hôtel de ville de Paris[22] à l'initiative de l'anarchiste Jean-Louis Pindy[23] : le premier exemplaire de l'état civil et des registres paroissiaux de Paris est alors anéanti en quelques heures, de même que la collection complète de la Bibliothèque historique de la ville de Paris, qui avait été transférée à l’hôtel de ville de Paris[24]. Cette rubrique présente les activités des Archives de France pour promouvoir le modèle français de traitement des archives, apporter leur expertise dans divers domaines archivistiques et concourir aux programmes de mémoire partagées avec d'autres pays. Les communes annexées partiellement gardent en revanche tous leurs registres[21]. Les registres paroissiaux et d'état civil à Paris sont les documents qui contiennent les actes permettant d'établir la filiation des personnes nées, baptisées, mariées, décédées et inhumées à Paris, dans ses limites administratives qui ont évolué au cours du temps. [...] Ils savaient qu'on allait perdre les actes constatant leur naissance, celles de leurs femmes, de leurs enfants et de leurs grands parents, et ils ne s'arrêtaient pas devant cette considération que ces naissances resteraient incertaines, sans preuves dans l'avenir. A noter : L’état civil de La Chapelle Saint-Denis, commune annexée pour sa partie nord à Saint-Denis en 1860, est conservé aux Archives de Paris. Ils étaient organisés tous les cinq ans environ sauf aux périodes de guerre.